
Quand la France vendait son opium
Bertrand Matot journaliste publie une enquête sur la vente de l’opium par la France.
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FORT BAYARD
En 1898, la France a obtenu en location du gouvernement chinois, le territoire « du Kouang- Tchéou –Wan », situé aux confins de la chine du sud.
La capitale de ce territoire s’appelait Ford Bayard.
Cette place forte a concurrencé Hong Kong.
UNE ENCLAVE MYSTÉRIEUSE
Peu de français ont connu l’existence de cette enclave.
Il y avait des tripots et de l’opium.
Tous les excès étaient tolérés.
Ce territoire était aussi la base secrète des triades de Hon Kong.
JUSQU’EN 1945
Jusqu’en 1945, son port a servi de plaque tournante aux Français et à la banque de l’Indochine pour diffuser et s’enrichir avec le commerce de l’opium.
Cette enclave a abrité une faune interlope qui a vécu hors du temps.
Fort Bayard fut un lieu à part, insaisissable, dont les cartes ont été longtemps perdues.
Le territoire a été pendant de nombreuses années, un lieu de bannissement.
Fort Bayard mérite d’être connu tant pour sa position que pour le commerce qu’il abrita.
Une leçon d’histoire.
Bertrand Matot, Fort Bayard, quand la France vendait son opium, Edition François Bourin, Octobre 2013, 243 pages, 20 euros.
visuel : © couverture du livre