
Expendables 2 : Unité Spéciale, toute l’explosivité d’Hollywood
Promesse tenue. L’action a trouvé son nouveau parangon, sans réelle surprise puisque le casting était le plus violent que l’on puisse imaginer. Les Expendables (“chair à canon”), cellule ultra-armée et surentraînée de mercenaires au grand cœur et à l’humour brut de décoffrage, retrouve l’excitation du combat sous le feu ennemi et arrose ses fans de répliques toutes plus cultes les unes que les autres.
L’équipe de Barney Ross a (provisoirement) perdu son chef spirituel et tatoueur Tool (Mickey Rourke), mais a gagné un tireur d’élite jeune et fougueux, Billy the Kid (Liam Hemsworth). Quand l’officier de la C.I.A. Mr. Chapelle (Bruce Willis), commanditaire de leur précédente mission sur l’île de Vilena (le premier film) où l’équipe a raflé 5 millions de dollars qui lui revenaient de droit (en fait pour l’offrir au peuple qu’ils venaient de libérer), menace d’expédier tous les Expendables à Guantánamo pour crimes de guerre, Ross accepte de se mettre à son service une fois de plus.
Une nouvelle expédition, à la recherche d’une mine de conception inédite perdue dans un avion écrasé, les emmènera tout d’abord en Albanie, puis en Bulgarie, et adjoindra à leur équipe l’informaticienne et combattante Maggie Chang (Nan Yu). L’équipe sera capturée par un ennemi intransigeant, le criminel belge Jean Vilain (Jean-Claude Van Damme), son second Hector (Scott Adkins) et leur armée de terroristes tous reconnaissables au tatouage satanique (une tête de bouc) qu’ils portent sur la nuque. Après s’être fait dérober la mine et amputer d’un de leurs compagnons, les Expendables décident de poursuivre Vilain jusqu’au cœur d’un pays ravagé (pourtant dans l’Union Européenne, mais n’en demandons pas trop aux Américains en géopolitique) par son action dévastatrice.
En effet, ayant découvert une mine contenant environ cinq tonnes de plutonium, Vilain exploite brutalement tous les habitants de la région et les fait travailler dans des conditions impitoyables, afin de revendre ses fruits. Les Expendables, rejoints en cours de route par deux légendes de l’intervention paramilitaire en solo, le surprenant et indestructible Trench Mauser (Arnold Schwarzenegger) ainsi que le légendaire et super-efficace Booker (Chuck Norris), font de leur matériel, de leurs muscles et de leurs esprits l’arme qui libèrera le pays de la cruelle domination du kickboxer bruxellois.
La violence extrême d’Expendables 2 : Unité spéciale n’a pour égal que son humour, gonflé à la testostérone et plus souvent gras que raffiné. Mais la réunion à l’écran d’autant de légendes du 7ème art et de la baston, les références aux films précédents de nombre de ses acteurs, ainsi qu’un ou deux insidieux Chuck Norris facts (blagues circulant sur Internet au sujet de Chuck Norris, faisant de lui un être divin ne connaissant comme blessures que celles qu’il cause) raviront les cinéphiles et les amateurs de combats de taureaux. Quant au scénario, il est simple mais correspond parfaitement à l’esprit du film. Sans doute un nouveau grand classique, un fantasme attendu depuis toujours et réalisé à nouveau.
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