
Paris, capitale de l’amour
Docteure en histoire, Lola Gonzalez-Quijano, publie une étude concernant les filles et lieux de plaisir à Paris au XIXe siècle.
PARIS C’EST LÀ BABYLONE MODERNE
À la fin du XIXe siècle, Paris ne faillit pas à sa réputation de « Babylone moderne ».
Si les parisiens, provinciaux et étrangers aiment tant flâner le long des boulevards, s’attarder à la terrasse des cafés, s’encanailler dans les bals et les cabarets c’est qu’ils y sont en galante compagnie : dans le cabinet particulier d’un restaurant ou la luxueuse loge d’un théâtre, dans un hôtel garni ou dans une maison de rendez-vous, la nuit comme le jour, plus offrant, sous l’œil attentif des agents de mœurs.
Autant de lieux de prostitution, d’espaces de racolage et de rendez-vous galant qui façonnèrent la géographie de la ville et contribuèrent, pour longtemps, à consacrer Paris capital de l’amour et des plaisirs.
LA PROSTITUTION SURVIT MALGRÉ UN NOUVEL ORDRE SOCIAL
Après la chute de Napoléon III, la IIIe République, est marquée par un retour à l’ordre moral.
Il est de bon de fustiger les » gandins » et les « petits crevés » du boulevard, ainsi que les » lorettes « et autre femmes galantes.
Mais les mœurs ne changent pas aussi vite, que le régime.
Il y a une prostitution officielle qui est organisée, par le régime.
UNE PROSTITUTION OFFENSIVE
La prostitution n’est pas discrète, mais offensive.
À l’époque, pour une femme seule, il est mal vu d’aller au théâtre seul.
Sa réputation, peut en pâtir.
Les prostitués viennent de tous les milieux, et pas seulement des classes défavorisés, cependant on trouve plus de représentantes des classes pauvres.
On trouve également, une prostitution qui provient de l’immigration.
L’évolution de paris, avec l’apparition de réverbère, favorise la prostitution, qui n’hésite pas à racoler les hommes.
De plus ces mêmes réverbères, contribuent à augmenter la sécurité de tout le monde.
Un bon travail, sur une question toujours d’actualité.
Capitale de l’amour, Filles et lieux de plaisir à paris au XIXe siècle, éditions vendémiaire, mars 2015,256 pages, 22 euros.