
Mozart, messe en ut
S’il fallait une page pour caractériser l’art de Mozart, peut-être serait-ce l’« Et incarnatus est » de la Grande Messe en ut , l’une des mélodies les plus angéliques jamais composées. Toute l’oeuvre est de la même beauté captivante, qu’elle regarde vers la solennité de Bach ou lance au contraire des ponts vers l’avenir. Mozart la composa à vingt-cinq ans en hommage à sa fiancée, Constanze Weber, et laissa mystérieusement quelques numéros inachevés. Ton Koopman y emmènera un plateau vocal de premier plan, au sein duquel nous retrouverons Tilman Lichdi, extraordinaire Évangéliste en avril 2014, à l’Auditorium, dans la Passion selon saint Matthieu de Bach. Sept ans plus tard, en 1788, Mozart composa une ultime trilogie de symphonies dont la Quarantième constitue le fleuron ; cette oeuvre douloureuse et intense fut particulièrement admirée par les compositeurs romantiques, et l’on comprend pourquoi dès ses premières mesures.
Oeuvres :
– Symphonie n° 40, en sol mineur, KV 550 de Wolfgang Amadeus Mozart
– Grande Messe en ut mineur, KV 427 (version Koopman) de Wolfgang Amadeus Mozart
Distribution :
– María Espada (soprano I)
– Yetzabel Arias Fernandez (soprano II)
– Sarah Jouffroy (alto)
– Tilman Lichdi (ténor)
– Mathieu Gardon (basse)
– Chœurs et Solistes de Lyon
– Chœur Britten
– Jeune Chœur symphonique
– Orchestre national de Lyon
– Ton Koopman (direction)
durée
1h45 environ avec entracte
Tarif
Série 1 : 56 €
Série 2 : 43 €
Série 3 : 26 €
1h30 avant le début du concert, assistez gratuitement aux Clefs d’écoute dans le bas-atrium ; Durant 1 heure, un conférencier-musicologue analyse avec vous la Grande Messe en ut mineur de Mozart.
149 Rue Garibaldi, Lyon