
Le cri du lustre
Il est des musiciens qui savent déployer les sons comme un album d’images… Un quatuor atypique fait battre le coeur du bois et des cordes pour en tirer des bourdonnements d’insectes, le murmure flûté du grand vent dans les steppes, la lame des vibrations sourdes qui mugit au fond des océans…
Tous les modes de jeux à l’épreuve – percussifs, frottés, grattés, ou grincés – provoquent une autre forme d’écoute. Un paysage sonore inédit se déploie, né d’un sens de l’improvisation aussi jovial que virtuose.
Ce quatuor atypique s’est formé dans le prolongement d’une dynamique de recherche autour des cordes. Deux violoncelles et deux altos se substituent à la formation traditionnelle. Chaque interprète peut donc faire entendre sa personnalité tout en faisant corps avec les autres comme un seul instrument. Ainsi s’invente un langage musical plus dense, fantasque et décomplexé.