
Le capital et son singe
d’après Le Capital de Karl Marx, mise en scène Sylvain Creuzevault
dans le cadre du Festival d’Automne à Paris
Sylvain Creuzevault est devenu une référence pour tout collectif d’artistes désireux d’inventer une manière conviviale, politique et offensive de travailler le théâtre aujourd’hui. Ce statut privilégié est né, en partie, du succès de ses précédentes créations, au rang desquelles « Notre terreur », présentée en 2010 à La Scène Watteau, qui réussissait le coup de force d’empoigner un pan entier de l’Histoire de France avec un mélange inédit de plaisir ludique, de hargne politique et de décontraction bon enfant.
Il présente aujourd’hui « Le Capital et son Singe » d’après « Le Capital » de Karl Marx. Ce gigantesque monument de l’histoire des idées, dont l’adaptation aurait déstabilisé plus d’un metteur en scène, a inspiré à Sylvain Creuzevault une « comédie, pure, dure ». Pas de visée moralisante ou de dissertation sur le « théâtre politique ». Pas question non plus d’héroïser la figure de l’ancien ouvrier ou celle du propriétaire foncier… Non : leur perspective, selon les mots du metteur en scène, « consiste non pas à aimer les hommes mais ce qui les dévore ». (texte d’Eve Beauvallet, extrait du programme du Festival d’Automne à Paris 2014)
La presse en parle
Le capital (constant) du metteur en scène, c’est sa troupe virtuose jouant le naturel, sur le fil de l’impro, puis capable de transformer un paragraphe de Marx ou d’Engels en tirade shakespearienne.
Les Échos
mercredi 5 et jeudi 6 novembre 20h30