C’est Ionesco, idiot!
Le spectacle s’inspire de pièces peu connues d’Eugène Ionesco : Les salutations, Voyages chez les morts, Jeux de massacre, L’homme aux valises et Le Vicomte. Privilégiant le langage du théâtre corporel, la pièce se veut un miroir de la conscience morale et spirituelle des jeunes et de tout ce qui a trait aux problèmes de la société toute entière. Pièce contemporaine, maladroite, irritante, douloureuse, honnête, convaincante, puissante et bruyante …
Le scénariste et dramaturge Dubravka Zrn?i? Kulenovic note que dans ses pièces peu connues, Ionesco a réagi contre toutes les formes de répression, toutes les entraves à la liberté notamment celles envers la liberté d’expression, contre les atteintes à la dignité humaine en général.
A partir des textes de Ionesco, une pièce de théâtre engagée est née – « C’est Ionesco, idiot ! », évoquant l’esprit de la ville de Sarajevo avec ironie, intelligence et pertinence comme le font les graffitis. Car c’est à un graffiti bien connu de Sarajevo que renvoie le titre de la pièce. En mars 1992, il avait été écrit sur les murs de la poste de Sarajevo « Ceci est la Serbie ». Le lendemain, la réponse s’écrivait sur le même mur : « non, c’est le bureau de poste, idiot ! ».
