
La grande expo hors les murs
Depuis sa création en 2007, Photoquai met en avant des photographies du monde entier. Cette année la figure humaine, l’essence de l’être humain mis à nu est retenue comme thème central. Frank Kalero, directeur artistique du tout jeune festival de photographie a vu grand. Il constate le manque de considération et de tolérance qui opposent les cultures et réussit dans la rétrospective « regarde-moi » à les rapprocher. Des portraits XXL, une expo XXL. La mise en forme, la mise en scène, ces mélanges de cultures, de pays, de talents, de techniques, qui se mêlent et s’emmêlent, réussissent à faire passer un humanisme dans un sens non galvaudé, qui permet de toucher comme « instinctivement ».
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La balade proposée par les photographies permet aux passagers de découvrir le récit de civilisations, de coutumes et d’habitudes. Une mise en regard sans préjugés, grâce aux centaines d’inconnus qui nous dévoilent l’intimité de leur quotidien. Le talent d’une quarantaine de photographes est engagé au profit d’un objectif commun, celui d’abolir les frontières de pays aussi opposés géographiquement que culturellement. Parmi les photographes, on trouve de nombreux journalistes – photoreporters comme Tanya Habjouqa, Gavrysh Dima, Tamara Abdul Hadi dont les séries sont à la lisière du style documentaire. Sublime. Tout est fait pour permettre une grande accessibilité, depuis une scénographie très simple jusqu’à la gratuité de l’exposition, ainsi qu’un large choix de commentaires pour que le visiteur puisse se faire son idée.
Les photographes apportent au spectateur un éclairage social contemporain pour subvertir les clichés. Le visiteur semble ainsi pris dans une valse apaisante créée par l’alchimie de ces « reportages ». En effet, les clichés sont pris par des natifs sur eux-mêmes, soit 29 cultures différentes : ils ont un point commun, éviter les stéréotypes de la photographie de tourisme.
Vous terminerez cette exposition rassasié par ces quotidiens différents mais parallèles. On retiendra notamment Nyaba Léon Ouedraogo et ses portraits mystiques pris au bord du Fleuve Congo au Burkina Faso ou la série « Bailarines del Desierto » (Danseurs du Désert) de Andres Figueroa. Le mieux est encore de s’y rendre.
Depuis sa création en 2007, Photoquai met en avant des photographies du monde entier. Cette année la figure humaine, l’essence de l’être humain mis à nu est retenue comme thème central. Frank Kalero, directeur artistique du tout jeune festival de photographie a vu grand. Il constate le manque de considération et de tolérance qui opposent les cultures et réussit dans la rétrospective « regarde-moi » à les rapprocher. Des portraits XXL, une expo XXL. La mise en forme, la mise en scène, ces mélanges de cultures, de pays, de talents, de techniques, qui se mêlent et s’emmêlent, réussissent à faire passer un humanisme dans un sens non galvaudé, qui permet de toucher comme « instinctivement ».
La balade proposée par les photographies permet aux passagers de découvrir le récit de civilisations, de coutumes et d’habitudes. Une mise en regard sans préjugés, grâce aux centaines d’inconnus qui nous dévoilent l’intimité de leur quotidien. Le talent d’une quarantaine de photographes est engagé au profit d’un objectif commun, celui d’abolir les frontières de pays aussi opposés géographiquement que culturellement. Parmi les photographes, on trouve de nombreux journalistes – photoreporters comme Tanya Habjouqa, Gavrysh Dima, Tamara Abdul Hadi dont les séries sont à la lisière du style documentaire. Sublime. Tout est fait pour permettre une grande accessibilité, depuis une scénographie très simple jusqu’à la gratuité de l’exposition, ainsi qu’un large choix de commentaires pour que le visiteur puisse se faire son idée.
Les photographes apportent au spectateur un éclairage social contemporain pour subvertir les clichés. Le visiteur semble ainsi pris dans une valse apaisante créée par l’alchimie de ces « reportages ». En effet, les clichés sont pris par des natifs sur eux-mêmes, soit 29 cultures différentes : ils ont un point commun, éviter les stéréotypes de la photographie de tourisme.
Vous terminerez cette exposition rassasié par ces quotidiens différents mais parallèles. On retiendra notamment Nyaba Léon Ouedraogo et ses portraits mystiques pris au bord du Fleuve Congo au Burkina Faso ou la série « Bailarines del Desierto » (Danseurs du Désert) de Andres Figueroa. Le mieux est encore de s’y rendre.