
Les lignes cachées de Sol LeWitt au Musée Juif de Bruxelles
Figure pionnière de l’art conceptuel et connu pour les papiers peints, Sol LeWitt a aussi créé avec résonance avec ses origines juives et eu des relations privilégiées avec la Belgique. L’exposition du Musée Juifs de Belgique expose en 6 salles ces trait moins connus du peintre américain.
Un “non croyant très observant”
Jusqu’au 31 juillet, le Musée Juif de Bruxelles propose de redécouvrir un des pionnier de l’art conceptuel et minimal. Né aux Etats-Unis dans une famille d’immigrés juifs russes, Sol(omon) LeWitt déclarait être “un non croyant très observant”. Si l’exposition commence par une salle de “wallpapers” iconiques, elle montre comment LeWitt a gardé toute sa vie des liens forts avec cette identité, à travers notamment le travail qu’il a produit pour la Congrégation réformée Beth Shalom Rodfe Zedek, inaugurée en 2001 à Chester dans le Connecticut. On y voit un travail sur l’étoile de David et la polychromie qui n’est pas sans faire penser à Kandinsky et Schönberg, avec notamment un modèle de kippa tout à faite étonnant.
Un Sol LeWitt méconnu
Une étoile à six branches que l’on retrouve en papier peint et aussi dans des projets plus géométriques et à hauteur de mollet à l’étage. Avec des gouaches abstraites où la ligne se courbe et s’envole en désordre, notamment avec la gouache No straight Brushstrokes (Black) de 1996. Enfin, le saviez-vous? LeWitt a signé une grande œuvre dans le vestibule du théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles et avait des relations fortes avec certains collectionneurs belges depuis un travail commun pour l’hôpital Sart Tilman (CHU de Lièges) avec l’architecte Charles Vandenhove. C’est donc tout un pan méconnu de LeWitt qu’on nous permet de découvrir au Musée Juif de Bruxelles, jusqu’au 31 janvier.
Visuel : (c) affiche