LES PHOTOTROPIQUES

16 December 2011 | PAR nouveaucasino

KIT
FLYING TURNS
WALL OF DEATH

Les Phototropiques : un événement entièrement dédié à la jeune création musicale francilienne. Organisé par l’association de plusieurs lieux culturels parisiens (l’Espace B et le Klub), il mettra en lumière l’avant-garde de la scène musicale locale, fer de lance d’une nouvelle génération. En trois soirées, Les Phototropiques feront découvrir des groupes en développement, au talent bouillonnant, qui feront l’actualité des mois à venir.
Le Klub présente :

KIT
Sombre, mystérieuse et futuriste, l’électropop de Kit, trio formé en 2007, s’est installée progressivement sur les scènes parisiennes, avant de gagner dans la douceur l’Angleterre et le reste de l’Europe. Repéré dès 2008 par The Rapture (qui a offert au jeune groupe la première partie d’une de ses performances à Paris, en compagnie de Justice), Kit n’a cessé depuis de polir, à l’ombre des hypes passagères, ses boucles, guitares atmosphériques et synthés funambules. Those words, leur nouveau titre, mixé par l’un des membres de Chateau-Marmont, révèle aujourd’hui le potentiel à la fois mélodique et dansant des trois parisiens. Portée par la voix diaphane d’Aud, la musique de Kit se révèle désormais au grand jour dans un mélange diabolique de punch et d’élégance dont Those Words, morceau club et entêtant, est sans aucun doute le plus joli témoignage.

FLYING TURNS
Prenant comme point de départ une certaine cold wave européenne, Flying Turns trace les contours d’une carte joignant le « Möderne » au contemporain. Liant rythmiques froides et guitares suintantes, linéarité electro et sophistications pop, le groupe navigue entre titres psyché synthétiques (« As Good As »), apocalypses minimales (« Finger on the Trigger ») et rock’n’roll sexiste (« Passion »). Si, enfants des années 1980, ils empruntent à cette période des sonorités et une certaine simplicité ambiguë, ces jeunes musiciens Parisiens se gardent des mythologies qui voudraient que rien de bon n’ait existé après 1983. Par leur nom, l’hommage est rendu aux commencements du D.I.Y. (Flying Turns, morceau phare du groupe post punk de Philadelphie Crash Course in Science, écrit en 1981), ils n’en produisent pas moins un alliage se voulant contemporain. Pourquoi exister en 2011 si c’est pour vomir des souvenirs passéistes ? Les disques sont là pour ça.

WALL OF DEATH
Bercé par les douces contines velvétiennes, transporté par l’esthétisme floydien, transfiguré par les stridences de Neu et silver appels, Wall of Death, le trio formé en avril 2010 par Gabriel Matringe (chant, guitare, sitar), Brice Borredon (claviers, chant) et Adam Ghoubali (batterie) nous entraine dans son univers sombre et inquiétant. Puisant dans les racines américaines autant que dans la vieille culture européenne, Wall of Death déroule une musique puissante, lourde et lancinante. Un synthétiseur aux basses épaisses, une guitare acide remplie d’échos, un orgue chaleureux, une batterie violente, des voix tour à tour légères ou profondes, contribue à créer cette ambiance masochiste et flamboyante dans laquelle le groupe soigne ses plaies.

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