La petite fille de Monsieur Linh
M. Linh a fui son pays ravagé par la guerre. Au terme d’une traversée éprouvante, le voilà qui débarque dans un port occidental, une modeste «valise de cuir bouilli» posée à ses pieds, et sa petite fille blottie dans ses bras : Sang diû. Un prénom qui signifie «matin doux». Mais c’est un froid glacial qui accueille l’exilé et la petite. Il faudra l’homme au banc et sa voix grave pour que la vie de M. Linh reprenne du sens. Entre les deux hommes, une étrange amitié se noue. L’un parle, l’autre écoute. Ils se comprennent, non avec les mots mais avec le cœur. Et un rien déchire la grisaille … jusqu’à ce que …