La vieille et la bête “A mon père” / Ilka Schönbein

Accueillie la saison dernière avec deux spectacles – Chair de ma chair et Faim de loup – Ilka Schönbein, nous fait l’immense plaisir de revenir avec sa dernière création, un conte pour les grands, un théâtre de métamorphoses qui nous parle en poésie de la vieillesse et de la mort. « Un jour au début de l’année, je me
promenais au bord d’un petit fleuve en Allemagne près de Berlin. Soudain, je remarquai quelque chose dans l’eau, quelque chose qui luttait pour ne pas couler. Avec un bâton je l’ai retiré de la rivière. En fait cette chose était un petit âne, je l’ai emmené chez moi… » Ilka Schönbein
« La marionnette, pour Ilka Schönbein, ce n’est pas un attribut de l’enfance : c’est un morceau d’enfance qui lui colle à la peau. Il faut la voir de spectacle en spectacle se multiplier, s’amputer, se greffer, jouer avec ces prothèses géantes, ces masques, ces bouts d’elle qu’elle manipule comme autant d’amulettes, grande prêtresse possédant l’art de se reproduire ou de s’anéantir dans une singulière bacchanale. » Avant-scène Théâtre