Mode
H&M loves music festival… Quand la mode s’ouvre à la Bellevilloise

H&M loves music festival… Quand la mode s’ouvre à la Bellevilloise

09 May 2013 | PAR Mariska Konkoly

hm3 hm5 hm1La Suède s’était faite muse du palais de Belleville en ce mercredi de mai placé sous le signe de la mode en musique. Un événement qui comptait un public restreint et que l’on comparait déjà à Coachella. Autour d’un décor bucoliquement rock et d’une pléthore de petits ateliers, l’on voyait déjà déambuler les quelques privilégiés qui se pressaient de part et d’autre.

L’univers s’accordait au soleil qui avait bien voulu ce jour-là se faufiler à travers les lampions et les lucarnes dessinant des looks colorés et une multitude de personnalités, toutes curieuses de découvrir ces surprises éphémères dont les réseaux sociaux avaient tant parlé. Une arrivée sur les chants de Little Fernand (comprenez Big Fernand) où l’as du burger parisien qui pour l’occasion préparait avec amusement des hot-dogs fins et farfelus. Au-delà du petit tapis rouge et du jardin romantique, la balade champêtre se poursuit sur un vaste espace où s’entassent diverses activités.


Au programme de cette journée placée sous le signe du style, une estrade se prête à la photographie. Derrière l’emblème d’Hennes et Mauritz, l’on peut jouer avec l’objectif du Polaroid et repartir avec un doux souvenir capturé. Plus loin, et surplombant la foule pressante et passionnée un pop-up store a été installé réunissant des pièces spéciales et aériennes qu’il était alors possible d’acquérir pour l’occasion. Des baskets fluorescentes, des t-shirts marqués de triangles et du denim, une collection folk and rock à l’image et à la mesure de l’univers pétillant qui s’étalait. Le désir d’avoir une pièce unique se poursuit dans la fosse de la mode avec l’atelier de customisation. De petits clous brillants étincelaient dans les pots en verre deci-delà et se prêtaient au jeu du changement. L’on pouvait orner et décorer avec créativité ses pièces préférées transformées en vêtements fétiches, éponymes de notre imagination. Derrière et comme caché, le friendship était mis à l’honneur à travers une activité bien ludique ! La possibilité nous était alors donnée de fabriquer des bracelets brésiliens, guidés à travers les tresses et les nœuds au son des fils colorés.

Au sous-sol plongé dans un noir fluorescent, une longue file trépignait avec impatience pour rencontrer la star du bar à frange, Didact. Pour l’occasion et afin de se préparer à la grande soirée musicale, il est possible de se choisir une coiffure en tresses ou en boucles, aux allures suaves et romantiques faite sur mesure. Et si le nail art s’annonce comme la tendance absolue du moment, cela ne manquait pas non plus aux hors-d‘œuvres ! Stylos et couleurs parsemaient l’atelier de lumières où l’on pouvait apprendre à dessiner comme un pro sur ses ongles avides de zones fluogènes ! Un tourment d’activités au rythme des sonorités et du brouhaha enchanté qui laissait place à la fin de cette journée à la musique de Château Marmont et de Tristesse Contemporaine.

La griffe suédoise frappait alors pour la première fois, un grand coup de mode perdue avec joie au coeur de la Bellevilloise.

Visuel(c) : Marianne Baulez

 

 

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Mariska Konkoly

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