I-world : l’Apple Mania

« Apple », une stratégie com du tonnerre puisque en l’espace de quelques années la marque s’est érigée en icône de la  branchitude. Qui se souvient de la traversée du désert de la marque dans les années 90 ? Aujourd’hui, on ne parle même plus de lecteur mp3, mais d’ipod, plus d’ordinateur portable mais de mac et plus récemment, on ne parle plus de téléphone mais d’iphone…

Une marque qui doit beaucoup à son leader, Steves Job, sorte d’Atlas du groupe, qui mène sa pomme avec un génie sans précédent. Sa force est d’avoir fait d’Apple une marque que tout le monde s’arrache à tel point que la sélection se fait par le groupe et non pas par les intéressés. Du point de vue du placement produit, Apple est en effet une exception puisque la marque ne paye pas pour apparaître dans un film, l’objet étant suffisamment classieux pour s’intégrer dans un maximum de décor, mais surtout car sa valeur ajoutée vaut de l’or. On ne compte plus les films et les séries dans lesquels la marque apparaît, d’« Austin Power » au « Diable s’habille en Prada » en passant par « Lost » ; la pomme est partout… pire, elle devient presque un religion. Les forums, les magazines, les clubs,…se multiplient affirmant de plus en plus son statut de « love marque ».

Apple, qui a ouvert son premier magasin français au Carrousel du Louvre fin 2008 , a démontré l’importance de conserver son image actuelle pour la bonne marche de la marque, épurée et design. Mais la définition de la mode, c’est qu’elle est très volage. Les amoureux de la marque, bien que visiblement très dépendants à l’heure actuelle, finiront bien par se lasser et la récente annonce des problème de santé du gourou risques d’accélerer le processus… Fan absolus, ayez la banane, la pomme n’est pas encore pourrie.

Charlotte Marchand