William Forsythe / Johan Inger (Rearray | Blake Works I | Impasse) : un triomphe annoncé !
“Pousser au maximum les possibilités de la danse académique : telle est la démarche de William Forsythe dans les deux pièces de ce programme. Rearray, duo créé par Sylvie Guillem et Nicolas Le Riche pour le Sadler’s Wells à Londres en 2011, entre au répertoire dans une version revisitée pour les danseurs du Ballet”. “Blake Works I, créé triomphalement en 2016 pour le Ballet de l’Opéra national de Paris, est un hymne à la technique classique qui apparaît sous des lignes fracturées et une perfection géométrique, au son de sept chansons de James Blake. Le chorégraphe suédois Johan Inger, qui fait ses débuts à l’Opéra national de Paris, entrelace lui aussi une ligne classique avec un vocabulaire contemporain aussi énergique qu’onirique. IMPASSE interroge la relation du groupe et de l’individu, semblant indiquer qu’on n’est jamais si fort qu’ensemble. Comme pour mieux illustrer la puissance du collectif alliée au plaisir de danser, trois représentations exceptionnelles s’ouvrent par le Défilé du Ballet”.
Black, Work I
Avec Black Work I, William Forsythe a entamé son exploration de la musique de James Blake. « Immergé comme je le suis dans le ballet classique, j’ai toujours interrogé ces divers éléments et exploré comment ils fonctionnent dans des contextes différents. Dans ce cas, l’œuvre de James Blake, offre un contexte, neuf pour une interprétation plus traditionnelle des formes ». William Forsythe a par la suite développé cette œuvre jusqu’à la création d’une soirée complète, de black Works pour le théâtre à la Scala.
Rerray
Rerray a été créé à l’origine pour Sylvie Guilhem et Nicolas Leriche et produit pour le Sadler’s Wells Theater en 2011. William Forsythe remodèle aujourd’hui cette pièce sur la génération actuelle d’artistes du Ballet de l’Opéra national de De Paris et n’a retenu que les thèmes et propositions chorégraphique qui résonnent avec leurs compétences uniques. L’œuvre étant structurellement modulaire, William Forsythe a réarrangé les différentes sections pour créer une œuvre fondamentalement nouvelle.
IMPASSE
Comment combler le fossé qui se creuse au fur et à mesure que nous stagnons ? D’après Yoann Inger, notre monde d’aujourd’hui se définit par une situation dans laquelle aucune progression ne semble possible. IMPASSE montre que le comportement humain est enraciné dans la pression des pairs et la perte de soi causée par la séduction de flux incessants de « nouveautés ». Le chorégraphe problématise la facilité avec laquelle nous adoptons aveuglément ce que les autres disent ou font. Grâce à l’augmentation constante du nombre de danseurs sur le plateau et à la diminution simultané de la taille de l’espace scénique, IMPASSE provoque un sentiment d’urgence. Alternant moments d’humour et phases d’isolement maniaque, IMPASSE, laisse entendre qu’ensemble nous devrions être plus forts.
William Forsythe l’opéra national de De Paris.
William Forsythe entretient des liens privilégiés avec les danseurs de l’opéra depuis la création de France/Danse en 1983 et sa participation à l’académie chorégraphique de l’Opéra en 2015. Il a créé quatre ballets pour la compagnie : In The Middle, Somewhat Elevated (1987), Woundwork , Pas./parts (1999) et Black Work (2016), ainsi que fait entrer au répertoire. The Vertiginous Thrill of exactitude (1999), Approximate Sonata , Artifact Suite (2006), Of Any If And (2016), Trio et Herman Shmerman (2016).
Word For Word
Dans des costumes signés Chanel et sur une musique mêlant le piano et l’électronique, Word For World de My’ Kal Stromile s’inscrit dans la vision esthétique de son mentor William Forsythe. À partir de la technique classique, My’ Kal Stromile convoque toutes ses influences (danse moderne, contemporaine, hip-hop) pour entraîner les spectateurs, dans un jeu de reconnaissance et de découverte .
Défilé du ballet de l’opéra
Donné lors de galas ou de manifestations exceptionnelles, le défilé du Ballet est un rituel unique en son genre, propre à l’opéra national de De Paris, nulle autre compagnie au monde ne proposant ce cérémonial. Le premier Défilé fut réglé par Léo Staats en juin 1926, sur « l’Entrée des invités » de Tannhäuser de Richard Wagner, et ne fut donner que deux fois. En 1945, Serge Lifar voulu reprendre ce Défilé, mais sur une autre musique « la Marche Troyenne » extraite de l’acte acte 1des Troyens d’Hector Berlioz. Le maître de ballet Albert Aveline en assura les répétitions et la première de cette nouvelle version fut présenté le 8 novembre 1946. Son déroulement n’a pas changé depuis : les danseurs arrivent lentement depuis le Foyer de la Danse situé à l’arrière de la scène et s’avancent jusqu’au proscenium pour saluer le public. Le cortège se déploie ainsi sur une profondeur de 46 m : il rassemble les 154 danseurs qui composent actuellement le Ballet de l’Opéra national de Paris, la centaine d’élèves, de l’école de danse et pour la première fois cette saison, les danseurs du Junior Ballet. L’ordre en est précisément réglé : les élèves se présentent en premier, la plus jeune ouvrant le défilé, puis les danseurs du junior ballet, puis les quadrilles qui succèdent les Premiers Danseurs. Les Choryphées et les sujets devancent les Etoiles qui se présentent, une par une, de la plus récemment nommée à la plus ancienne dans le grade. Les femmes ouvrent la Marche. Les hommes viennent ensuite. Costumes colorés, somptueuses lumières, ici tout concourt à la féerie. Ces 14 nouvelles représentations devraient vite récolter les faveurs du public.
Jean-Christophe Mary
1h40 avec 1 entracte
Palais Garnier – du 04 octobre au 03 novembre 2024
Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra
Word For Word
Uniquement lors des représentations du 4, 9 et 10 octobre à 19h30
Création
My’Kal Stromile : Chorégraphie
Jerome Begin Musique “Voices”, “5ive”
CHANEL Costumes
Brandon Stirling Baker : Lumières
Noah Gelber : Assistant(e) chorégraphie
Distribution
Valentine Colasante : Danseuse
Hannah O’Neill : Danseuse
Guillaume Diop : Danseur
Jack Gasztowtt : Danseur
Rubens Simon :Danseur
Rearray,
Création
Rearray, duo créé par Sylvie Guillem et Nicolas Le Riche pour le Sadler’s Wells à Londres en 2011, entre au répertoire dans une version revisitée pour les danseurs du Ballet.
William Forsythe : Chorégraphie
David Morrow : Musique
William Forsyte : Scénographie
Ayman Harper : Assistant du chorégraphe
Stefanie Arndt : Assistant du chorégraphe
Dorothee Merg : Costumes
Tanja Rühl : Lumières
Distribution
Roxane Stojanov : Soliste femme
Takeru Coste : Soliste homme
Loup Marcault-Derouard : Soliste homme
Blake Works I
William Forsythe : Chorégraphie
James Blake Musique :
William Forsythe : Scénographie, costumes et lumières
Dorothee Merg : Costumes
Tanja Rühl : Lumières
Distribution
Danseuses : Bleuenn Battistoni, Léonore Baulac, Inès McIntosh, Silvia Saint-Martin, Alice Catonnet, Naïs Duboscq, Hohyun Kang, Emilie Hasboun, Laure-Adélaïde Boucaud, Jennifer Visocchi, Adèle Belem, Lisa Gaillard-Bortolotti, Claire Teisseyre, Margaux Gaudy-Talazac
Danseur : Germain Louvet, Hugo Marchand, Paul Marque, Pablo Legasa, Florent Melac, Jérémy-Loup Quer, Alexandre Gasse, Axel Ibot, Mickaël Lafon, Cyril Mitilian, Enzo Saugar, Enzo Saugar, Hugo Vigliotti, Milo Avêque, Nathan Bisson
IMPASSE
Entrée au répertoire
Équipe artistique
Johan Inger : Chorégraphie
Ibrahim Maalouf : Musique
Amos Ben-Tal : Musique
Johan Inger : Scénographie
Bregje van Balen : Costumes
Tom Visser : Lumières
Annie Tådne : Vidéo
Distribution
Danseur : Marc Moreau, Antoine Kirscher, Francesco Mura, Alexandre Boccara, Fabien Revillion, Andrea Sarri, Daniel Stokes, Nikolaus Tudorin, Mathieu Contat, Yvon Demol, Théo Ghilbert, Marius Rubio, Maxime Thomas, Max Darlington, Lillian Di Piazza, Manuel Garrido, Julien Guillemard
Danseuse : Letizia Galloni, Clémence Gross, Caroline Osmont Nine Seropian, Lydie Vareilhes, Ida Viikinkoski, Victoire Anquetil, Laurène Levy, Apolline Anquetil, Lucie Devignes, Lillian Di Piazza, Marion Gautier de Charnacé, Sofia Rosolini