Théâtre
Le 27 mars : la journée Mondiale du théâtre a 50 ans

Le 27 mars : la journée Mondiale du théâtre a 50 ans

27 March 2012 | PAR Amelie Blaustein Niddam

« Je ne prétends pas comprendre la plupart des problèmes du monde et encore moins pouvoir les résoudre », déclare John Malkovich dans un entretien accordé au Courrier de l’UNESCO à l’occasion de la 50e édition de la Journée mondiale du théâtre (27 mars 2012). « Tout ce que je peux, c’est faire du théâtre, c’est-à-dire donner à voir des scènes de la vie d’une personne ou d’un groupe de personnes ayant vécu d’une certaine manière à une certaine époque.

En 1961, lors du neuvième Congrès mondial de l’Institut International du Théâtre, crée en 1948  à l’initiative de l’Unesco,   la journée Mondiale du théâtre fut crée. Elle est célébrée par les Centres Nationaux de l’IIT qui existent actuellement dans une centaine de pays du monde ainsi que par d’autres membres de la communauté théâtrale internationale.

L’IIT cherche “à encourager les échanges internationaux dans le domaine de la connaissance et de la pratique des Arts de la Scène, stimuler la création et élargir la coopération entre les gens de théâtre, sensibiliser l’opinion publique à la prise en considération de la création artistique dans le domaine du Développement, approfondir la compréhension mutuelle afin de participer au renforcement de la Paix et de l’Amitié entre les peuples, s’associer à la défense des idéaux et des buts définis par l’UNESCO.”

Cette année, pour  fêter les cinquante ans, la célébration s’est faite en avance, le 22 mars avec comme invité de prestige le comédien et metteur en scène américain John Malkovich qui a délivré  en personne son message international : “Puisse votre travail être puissant et original. Puisse-t-il être profond, touchant, contemplatif, et unique. Qu’il nous aide à refléter la question de ce que signifie être humain, et que cette réflexion soit guidée par  le coeur, la sincérité, la candeur et la grâce. Puissiez-vous dépasser l’adversité, la censure, la pauvreté et le nihilisme, que nombre d’entre vous seront obligés d’affronter. Puissiez-vous être bénis du talent et de la rigueur pour nous éclairer  sur les battements du coeur humain, dans toute sa complexité, et de l’humilité et de la curiosité qui en fait le travail d’une vie. Et que le meilleur de vous-même – et seulement le meilleur de vous-même, dans ces seuls rares et brefs moments – parvienne à définir la question la plus fondamentale, “comment vivons-nous?”. Je vous souhaite sincèrement d’y parvenir. “

L’acteur britannique Julian Sands a  interprété un extrait d’Une Célébration d’Harold Pinter, mis en scène par John Malkovich. Guila Clara Kessous, nommée par l’Unesco artiste pour la paix en 2011, Francis Huster ,Cristián Soto et Stéphanie Lupo Teatr ZAR  se sont partagés le plateau avec différents extraits de pièces, dont par exemple, « Journal », d’Hélène Berr et  « La Mulâtresse Solitude » d’André Schwartz-Bart.

Visuel : John Malkovich à l’UNESCO, le 22 mars 2012, avant de prononcer son message à l’occasion de la 50e Journée mondiale du théâtre. (c) UNESCO

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

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