Théâtre
[Festival d’Avignon] Dinamo, la maison des folles de Claudio Tolcachir

[Festival d’Avignon] Dinamo, la maison des folles de Claudio Tolcachir

18 July 2015 | PAR Amelie Blaustein Niddam

Connu et reconnu pour avoir créé Le cas de la famille Coleman, le directeur du théâtre-école Timbre 4, Claudio Tolcachir arrive à Avignon avec Dinamo, pour la première fois une œuvre collective réalisée avec Melisa Hermida et Lautaro Perotti. Le résultat fort sympathique n’est pas grandiose.

[rating=3]

C’est une histoire de fous, ou plutôt de folles qui se niche dans un décor de Caravane aux multiples cachettes. Y vit Ada, une ex star visiblement qui n’a pas lâchée ni son slim ni ses cheveux longs depuis un concert des Stones en 1995 à Buenos Aires. Déboule Marisa et ses kilos en trop. Elle se remet au tennis et souhaite squatter la caravane peut engageante où même le PQ manque. L’accueil est délirant tout comme l’arrivée de la sportive sur le retour. C’est sans compter sur aux choix, un fantôme, une hallucination ou une sans abris, Harima, qui range et pourvoit tout en se cachant dans les recoins du palais qui tombe en locque.
On accroche à ce spectacle qui porté par par la musique Joaquin Segade est une bonne photographie de solitudes enfermantes qui se rencontrent. Ici l’autre est au mieux un ennemi au mieux une non réalité.

Pourtant il manque un peu de profondeur à cette Dinamo pour qu’elle se mette vraiment à turbiner. Le spectacle ne surprend pas autant qu’il devrait compte tenu de sa proposition vraiment délirante : c’est vrai: on ne peut pas faire plus burlesque qu’une caravane pensée comme un vestige rock abandonnée dans un terrain vague où s’entassent dans les étages des personnalités très forte. On ne s’ennuie pas, la réalisation est ici fort agréable mais cette Dinamo ne marquera pas plus les esprits que cela. C’est à voir cependant, dans une juste perspective de divertissement intelligent. Mais on ne sort pas bouleversés par ce travail.

Visuel : Dinamo – © Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon

Infos pratiques

Festival en Othe
Urbaka
festival_davignon

One thought on “[Festival d’Avignon] Dinamo, la maison des folles de Claudio Tolcachir”

Commentaire(s)

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration