Nos solitudes au centre Pompidou-Le rêve éveillé de Julie Nioche
En dialogue avec Le Festival d’Automne, le Centre Pompidou accueille pour trois petits soirs la danseuse, musicienne et ostéopathe Julie Nioche qui avait émerveillé l’édition 2005 du festival avec H20-NaCI-CaCo3, un spectacle jouant des éléments terriens, l’eau, la chlorure de sodium, la craie. En 2010, l’option est aérienne. « Nos solitudes » est une route onirique à parcourir d’urgence.
La mise en place prend le temps d’une préparation au sommeil, face au plateau, on est intrigué par les nombreux câbles aux bouts desquels pendent des poids. Alexandre Meyer se place près d’une guitare et joue une mélodie redondante. Noir. Julie Nioche entre, s’allonge au sol, le temps pèse comme les câbles lourds. Noir. Elle vole, dort en suspension et se réveille doucement puis avec force.
S’en suivent 50 minutes en un éclair hallucinant. Nos solitudes est un ovni à mi chemin entre le cirque, la contorsion, la danse et la performance. Le propos à la fois lourd et léger est transcendé par la scénographie et le jeu. Julie Nioche raconte un isolement, une jeune femme encagée qui trouve sa liberté en trouvant les limites de la machine. Entre chute et élévation « Nos solitudes » se rêve jusqu’au 29 octobre.
Nos solitudes, du 27 au 29 octobre, centre Georges Pompidou, 19 rue Beaubourg, 14 et 10 €, +33 (0)1 44 78 47 99.
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