World
Kemay : “Je fais ma musique avec cœur et sincérité” (Interview)

Kemay : “Je fais ma musique avec cœur et sincérité” (Interview)

02 October 2020 | PAR Kevin Sonsa-Kini

Toute la culture vous présente Kemay, un chanteur originaire de la Guadeloupe. Issu d’une famille très portée sur la culture et la musique, le jeune artiste baigne dans l’univers artistique depuis son plus jeune âge. Après un single intitulé “Pa Fè Malélivé” (“Tiens-toi bien”) en 2019, Kemay est reparti d’une page blanche cette année avec deux singles dont : “J’suis piqué” et “Aya”. Dans cette interview accordée à Toute la culture, il nous parle de son dernier titre “Aya” et de son amour inconditionnel pour les femmes. 

Propos recueillis par Kevin Sonsa-Kini. 

-Toute la culture : Pouvez-vous me raconter l’histoire de la chanson “Aya” ? 

Kemay : “Aya” c’est un titre qui parle des problèmes de couple, notamment quand vous êtes pris dans une passion qui anime votre vie amoureuse et que la personne avec qui l’on vit ne partage cette sensation. Moi, je suis un artiste et donc la musique fait partie de ma vie depuis ma naissance. La personne a donc du mal à comprendre ton délire, ton univers et ne peut pas trouver sa place. Dans un couple, cela peut créer de la jalousie, des malentendus, des suspicions. Et donc, ça mène à la rupture. 

-Avez-vous vécu une situation qui vous a inspiré pour l’écriture de cette chanson ? 

Oui clairement ! L’inspiration vient d’ailleurs d’une histoire que j’ai vécu il y a quelques années. Après je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître à travers cette histoire. La chanson peut parler à beaucoup de personnes. 

-Que ce soit dans “J’suis piqué” ou “Aya”, on s’aperçoit que vous évoquez beaucoup les femmes. Qu’est-ce qu’elle représentent à vos yeux ? 

Pour moi, la femme est au centre de tout. Ma mère est une femme, c’est la seule pour laquelle j’ai un amour inconditionnel et illimité. J’ai une grande sœur avec laquelle j’ai une relation très fusionnelle. J’ai aussi beaucoup de cousines avec qui j’ai grandi. J’aime la femme, je courtise la femme, on pourrait parler de la femme pendant des heures et des heures ! La femme à mes yeux représente la vie. C’est pourquoi elle est mon inspiration première ! 

-Sachant que vous êtes assez pudique, est-ce toujours facile pour vous d’évoquer vos sentiments amoureux en chanson ? 

Ce n’est pas toujours facile, mais en vrai, la musique est une très bonne thérapie ! Elle me permet d’exprimer mes sentiments amoureux sans retenue, de pouvoir les exprimer en public sans rougir. Et je vais même aller plus loin, la musique me permet d’exprimer plus facilement mes sentiments de la vie de tous les jours. Effectivement, avant j’étais assez pudique à ce niveau là. Mais aujourd’hui, ça va beaucoup mieux. D’ailleurs “J’suis piqué” a été pour moi le premier défi à relever. Jusque-là, je n’avais jamais réellement fait de chansons, ni de clips vidéos, où je me dévoile sentimentalement et où je me mets “à nu”. J’ai dû faire tomber toutes les barrières liées à ma pudeur pour réaliser ce projet. J’ai même dû tourner des scènes de rapprochement avec une figurante que je ne connaissais absolument pas, une grande première pour moi ! 

-Le single “J’suis piqué” sorti en début d’année marquait le début d’une nouvelle direction artistique. Etes-vous satisfait de votre nouveau chemin musical ? 

Je suis satisfait de ce nouveau chemin musical car ça me permet de faire découvrir un autre aspect de ma personnalité que je gardais pour moi par pudeur. J’ai grandi, et je continue à grandir en tant qu’artiste mais aussi en tant qu’homme. Je remercie sincèrement mon équipe, à commencer par mon manager Joboy, qui m’accompagne, me conseille tous les jours et sans qui rien de tout cela ne serait possible ! Je remercie aussi Chabine Prod qui nous accompagne et nous fait confiance. Un gros big up à Claude Cabit, et enfin merci à tous ceux qui participent de près ou de loin à la concrétisation de nos projets. 

-Vous êtes un jeune prodige aux Antilles. Aimeriez-vous conquérir un public européen ? 

Merci beaucoup pour ces bons mots. Ben en fait, je n’ai pas de limites. Je fais ma musique avec cœur et sincérité. Donc si elle parle aux Antilles, en France, en Europe, aux USA, en Afrique ou peu importe dans le monde, mon équipe et moi, on fera ce qu’il faudra pour satisfaire notre public. C’est le public qui fait vivre notre musique. 

Instagram : kemay_music 

Facebook : KEMAYOFFICIEL 

Twitter : KEMAYSMALL

L’agenda du week-end du 2 octobre
“Humanité” de Rutger Bregman : L’homme, ce bisounours
Avatar photo
Kevin Sonsa-Kini

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration