The Hickey Underworld ce soir au Nouveau Casino
Nouveau groupe belge venu d’Anvers, The Hickey Underworld pratique un rock nerveux, sale et puissant, entre grunge et noise rock. Un groupe à découvrir sur scène.
Hier, sortait le premier album – homonyme – des Anversois de The Hickey Underworld. Un disque plein d’énergie, de rage et de saturation, rappelant les souvenirs de la scène alternative US du début des années 90, entre noise rock, grunge et post-hardcore. Donc ça fuse, ça larsen, ça rage et ça s’emporte et l’on pense à The Jesus Lizard, Nirvana (le début de « Zero Hour » fait furieusement penser à « In Bloom »), aux groupes de Steve Albini (Shellac, Big Black), ou encore à Quicksand et Afghan Whigs.
Résultat : un album bien ficelé, mais uniforme et guère captivant, et dont l’énergie débordante rattrape des compositions pas spécialement accrocheuses. D’autres groupes, moins noisy sans doute, avaient déjà emprunté cette voie dès le mitan des 90s, laissant un ou deux titres (au mieux, un album) excellent(s) derrière eux : Stiltskin (« Inside »), Sponge (Rotting Piñata et le très bon « Plowed »), The Zico Chain (« Rohypnol »), Bush ou Pagoda…
The Hickey Underworld apparaît comme un groupe typiquement calibré pour la scène. Il jouera ce soir dans la petite salle du Nouveau Casino. Nous lirons avec beaucoup d’intérêt vos commentaires.
The Hickey Underworld, éd. Naïve, 2009.