Tchiriclif, oiseau de la culture Tzigane se pose à Paris pour un festival du 23 au 25 mars
Les tziganes parcourent le monde depuis toujours, à cheval ou en voiture, en caravane, dans des campements ou sous des chapiteaux, ils offrent la musique, la danse et l’amour comme un enfant donne son sourire aux regards gorgés d’affection quand d’autres le montre du doigt.
En France depuis de nombreuses années, place de Clichy d’abord, porte de Champerret ou à Bordeaux récemment, la famille Romanès entre poésie, cirque et humour ne cesse jamais de se battre, de créer des spectacles. Alexandre et sa plume tissent des liens de mots avec Gallimard et ses lecteurs, Délia, ses chansons, son énergie inépuisable, ses danses terribles, ses filles toutes plus belles et plus talentueuses, son fils et maintenant les très jeunes générations sont toujours heureux de partager l’art, la culture, le spectacle, la vie tzigane.
Il faut voir un spectacle de la famille Romanès pour connaître la joie, la magie, la force de vie inébranlable. Certains voudraient se séparer des Roms, expulser une culture millénaire à coups de pelleteuse et de sédentarisation sans même chercher à la connaître.
Délia et Alexandre Romanès savent comme le monde est dur, ils croient en la vie, ils veulent comme des oiseaux voyageurs se poser sur des épaules et leur transmettre la liberté, leur montrer comme la culture tzigane est riche et multiple, offrir à tous les spectacles donnés dans les campements le soir quand personne n’ose venir partager avec l’étranger indomptable oiseau refusant d’obéir à une société malade.
Délia et Alexandre ont un rêve, depuis des années, un lieu itinérant ou la culture Tzigane aurait une place centrale ou les enfants perdus pourraient réapprendre leur culture, leur langue où les enfants de France et d’ailleurs pourraient apprendre à vivre, chanter, danser, jongler, manger, se contorsionner et rire comme les Tsiganes.
Ce centre va naître les 23, 24 et 25 mars à Paris dans le campement des Romanès, leur spectacle, des films, des conférences, d’autres spectacles, de l’art pour un festival comme un avant goût de ce que pourrait être ce centre si l’état et divers partenaires s’unissent pour le garder en vie comme d’autres centres venus d’ailleurs ont pignon sur rue à Paris. Tchiriclif sera son nom, l’oiseau en langue Tzigane, il faut lui donner des ailes grandes comme la liberté, découvrir ses couleurs, ses contours, sa joie et imaginer la force qu’il aura en grandissant soutenu par le plus grand nombre. 500 ans de présence en Europe, le bel âge pour plus se faire connaître et changer l’image désastreuse véhiculée par une certaine presse.
Apprendre des Tziganes c’est choisir le chemin de la vie et du partage sans limite.
Jusqu’au premier Mai, ne manquez pas Lignes de la main jusqu’au coude le dernier spectacle de la famille Romanès.
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