Musique

Starboard Silent Side : le 12 janvier à l’International

13 December 2010 | PAR Mikaël Faujour

De passage jeudi 9 décembre 2010 à la Dame de Canton, Starboard Silent Side, devenu quatuor à la suite du départ du violoniste Buni, retourné en Belgique, a joué un set composé pour moitié de titres de leur premier album que nous avons déjà beaucoup vanté (cf. chronique) et pour moitié de nouveaux titres. Ils joueront de nouveau à Paris au mois de janvier, à l’International.

En octobre, nous étions allés voir Starboard Silent Side à la Loge (cf. live report). Le groupe, dont nous découvrions qu’il était réduit à une configuration quatuor après le retour au pays de Buni, y avait joué devant une quinzaine de spectateurs et n’avait guère fait forte impression. Avec une majorité de nouvelles chansons, il n’avait guère convaincu, laissant l’impression de compositions encore en travail, inabouties.


Leur passage à la Dame de Canton en ce début de décembre a été l’occasion d’un set plus familier aux amateurs, avec notamment « Reminiscence », « Alabaster », « Runaway Clay » ou l’habituel « Dwayne » en clôture, au côté d’autres chansons, dont la chouette « Karla Jean » (qui ne figurait pas sur le 1er album mais date de la même péridoe) ou « Fallow Land », présenté à la Loge deux mois plus tôt. Mais Starboard Silent Side a paru clairement amputé, l’absence du violon de Buni déséquilibrant par trop les compositions du groupe. De fait, les nouvelles chansons ont quelque chose d’inabouti, d’étique. Pas assez pour tout à fait s’enthousiasmer, mais suffisamment toutefois pour deviner qu’elles gagneront en épaisseur si le groupe, lorsqu’il retournera en studio, se voit attribuer les moyens de les enrichir (claviers ? cuivres ?). Par ailleurs, Jim, auteur de vignettes littéraires et très visuelles, et chanteur dont la maîtrise vocale et le talent de conteur sont la force, se laisse trop emporter par des excès de théâtralité qui défigurent les chansons ou des variations sur lignes de chant pas toujours payantes.

Pour autant, Starboard Silent Side reste un groupe à suivre, qui a en main les ingrédients pour réussir un deuxième album du niveau du premier, qu’il a d’ailleurs encore le temps de laisser mûrir.

 

L’International, 12 janvier
5-7, rue Moret
M° Ménilmontant

 

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Winnie l’Ourson
Pop : Alice Lewis, No One Knows We’re Here
Mikaël Faujour

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