Pop / Rock
[Chronique] Kaolin: Un souffle frais rock/folk

[Chronique] Kaolin: Un souffle frais rock/folk

22 November 2013 | PAR Mélanie Taverny

Kaolin[rating=3]

Après le titre «Partons vite » qui a fait leur succès en 2006 et la courte carrière en solo du chanteur Guillaume Cantillon, les Français du groupe Kaolin présentent un cinquième opus authentique rock/folk intitulé Un souffle sur la roche, et déjà disponible. Ils reviennent avec dix titres, signant une fusion du groupe, qui sonne comme un seul homme.

Autour de ballades douces et suaves sur fond de guitares électriques ou sèches, leurs morceaux nous transportent hors du temps. Cet album aux titres mélancoliques et amoureux s’illustre au fil des musiques avec « Sans toi » et « Sur tes lèvres » comme une ode à la femme. Signant le départ et le manque, les douces sonorités et les textes lyriques composés avec aplomb sont au service d’une gracieuse naïveté. La voix du chanteur Guillaume Cantillon, que l’on pourrait écouter dans le creux de l’oreille, porte le groupe avec justesse au milieu d’ondes frissonnantes et sensuelles. Entre des morceaux lents et d’autres plus pêchus, cet album, qui respecte l’archétype des garçon  toujours en manque d’amour délaissés par les femmes,  vient lui donner un aspect sensible et touchant.

De surprise en surprise, les reprises a cappella, les chœurs en fin de morceaux rajoutent une touche originale qui bat en crescendo et s’inscrit dans une belle uniformité musicale évoquant une fraîcheur bucolique. « Évidemment » et « Sur tes lèvres » illustrent parfaitement ce nouveau souffle frais qu’apporte Kaolin sur la toile du rock/folk et se laissent voguer d’un air qui rentre très vite en tête. Les montées des guitares légères donnent de la dynamique à l’album, doux et aérien. Les mélodies et les rimes riches et originales vaguent en effet comme un souffle sur nous. On reconnaît, comme d’habitude, leur patte nettement marquée – riche de leur succès – dans un son poétique et léger. Ils reviennent sur leurs traces avec d’une belle réalisation signée Edith Fambuena, du groupe Valentins. La remarquable justesse de l’album s’illustre par un éclectisme mesuré, allant du rock grondant à l’américaine à du folk piquant, tout en passant par des moments de poésie délicate.

Visuel : © pochette de l’album

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Mélanie Taverny

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