Maracas et claviers électroniques Samba de La Muerte un punch d’énergie à La Maroquinerie
La scène hétéroclite de la Maroquinerie a encore révélé un groupe original, un groupe énergique, qui prend plaisir à partager avec son public sa créativité et des sons exotiques. De l’inclassable!
La salle de concert la Maroquinerie aura vu passer beaucoup de grandes têtes d’affiches de la musique, comme Miel de Montagne, Chinese Man, Chet Faker, The Psychotic Monks et tant d’autres groupes qui aujourd’hui se font de plus en plus connaître sur la scène Européenne. On savait que Samba de la Muerte serait dans le même cas, un groupe à suivre indéniablement!
Adrien Leprêtre chanteur et leader du groupe arrive sur scène, une entrée dynamique avec une maracas à la main petit rappel du nom du groupe Samba de la Muerte. Ce n’est cependant pas de la samba que nous avons entendu lundi soir. Comment décrire ce style de musique hybride qui rallie à la fois de la pop, de l’électro et de l’indie? Il n’y a pas encore de nom à ce genre musical mais peu importe le nom, le groupe parvient à ravir tout le public.
“Land” premier morceau de l’album A life with a large opening inaugure le show. Les sons créés par le clavier sont comme des vagues qui se propagent dans la salle paisiblement, la voix du chanteur entonne le premier morceau, tout le public commence à danser et à chanter les paroles “Will be fine” et on sait effectivement que tout “va bien se passer”. Le rythme est vibrant, d’une régularité qui soutient notre plaisir auditif.
Nous avons eu le plaisir d’entendre dans l’ordre de l’album les morceaux “Fast”, “Side by Side”, “Parks”, “Motech” mais aussi Enough is Enough un morceau sorti sur les plateformes le mois dernier. Cette découverte en live nous présage que de bonnes choses pour la poursuite du groupe .
Le chanteur qui a déjà eu un parcours dans la musique notamment avec le groupe Concrete Knives, mais avec Samba de la Muerte, il a crée un projet des plus original, qui lui colle à la peau comme son sourire pendant tout le show.
Un nouveau groupe dont le style est travaillé, qui varie les harmonies, qui fait sonner des accords et les voix comme une palette multicolore. Des airs qui nous rappellent la musique planante d’Asgeir comme des airs de voyages à la Midlife.
La joie de vivre du groupe ainsi que du chanteur est communicative, il sourit à son public, le pointant du doigt allant même jusqu’à venir danser avec nous pour ce dernier morceau du live “You’ll never know when I lie”.
Le public demande, crie pour un rappel, et le groupe revient sur scène avec des voix en chœur qui nous laissent quant à nous sans voix… Un moment vibrant et planant cette dernière musique clôture parfaitement le concert.
Prochaine date pour vous les chanceux et fans de DJ set, vous pourrez retrouver le leader du groupe le 27 février au disco bar Le Sacré!
Visuel: Affiche du concert à La Maroquinerie