L’industrie du disque recule encore et encore
Le syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) a rendu son bilan hier. Les ventes physiques ont chuté de 11.5% en 2011 alors que les achats de musiques sur les plateformes légales de téléchargement ont fait un bond de plus de 25.6%. Avec ces chiffres et un calcul très compliqué empreint de produits en croix et de pourcentages, le SNEP en vient à la conclusion que les ventes de disques (physiques et numériques) ont diminué de 5.6% sur l’année 2011. Une évolution semblable à l’année précédente qui inquiète l’industrie de la musique.
Pour ce qui est des meilleures ventes de disques, la première place revient à l’imitée et pourtant inimitable Adèle avec son album 21. Sur la 2e marche, Bretonne de l’ex gagnante de la Star Academy 2. Et ce sont les Enfoirés avec Dans l’œil des enfoirés qui ferment ce classement. A noter que nos chers Prêtres et leur album Gloria ont vendu plus de disques que les Black Eyed Peas avec Begining Deluxe.
Du côté des singles, “Party Rock Anthem” des LMFAO est en tête et vous retrouvez bien sûr Adèle dans le top 5 avec “Rolling in the Deep” et “Someone like you”.
Les chiffres du SNEP ne sont pas de bon augure pour l’industrie du disque. Les mélomanes n’achètent plus de cd, ils téléchargent les albums sur internet, légalement ou illégalement. En effet, le téléchargement légal représente en 2011 plus de 21% des ventes globales.
Certes, le disque n’est pas encore mort, mais sans les tournées et les concerts, les stars de la chanson ne gagneraient pas de sommes pharaoniques et n’oseraient pas dire comme un certain Chris Brown :” I get what you get in ten years in two days”. Sans vos déplacements incessants de salle en salle, les stars de la chanson n’existeraient pas.