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Les albums de l’année 2010, 4e partie

Les albums de l’année 2010, 4e partie

29 December 2010 | PAR La Rédaction

Voici donc le quatrième et dernier volet de notre rétrospective de l’année 2010, rassemblant nos coups de cœur et ce que nous considérons être les meilleurs albums sortis cette année. (Lire aussi la 1e partie, la 2e partie et la 3e partie.) A la clé, quelques clips et notre joueliste.

Madjo, Trapdoor

Made in France, la belle Madjo offre un univers folk et incontestablement lunaire, onirique, métaphorique. Les 12 titres de l’album Trapdoor imposent Madjo en poétesse d’ambiance et ses compositions emportent loin. La voix aux accents soul, dont la tessiture et la poétique fêlure ne sont pas sans rappeler Alela Diane, Corinne Bailey Rae, Feist ou encore Fiona Apple, est posée, douce, et expressive. Avec une sincérité de l’interprétation tantôt frondeuse et convaincue ou convaincante, Madjo fait partie de ces artistes émergents poussés par une intelligence des collaborations, et une recherche constante de nouveaux sons émotionnels. Certainement une voix sur laquelle compter ces prochaines années.

Sur notre joueliste : « Leaving My Heart », « Le nid des 100 soucis »

1973, Bye Bye Cellphone

Bye Bye Cellphone, du groupe 1973, est un millésime folk/pop grand cru 2010. Et nous ne sommes pas passé à côté de ce créatif univers musical aux allures intemporelles (cf. live report et chronique). Nicolas Franck (au chant) et les multi instrumentistes, Thibaut Barbillon et Jérôme Plasseraud, nous emmènent tout en douceur sur les routes d’un « exil symphonique » d’une beauté inventive. Piano droit grinçant, harmonium, banjo, guitares 12-cordes et électriques jouées à l’archet façon Jimmy Page, mais aussi synthé, jouets, et autres boîtes à rythmes, servent ces trentenaires copains de lycée, issus du jazz et de la pop. 1973 construit une musique élaborée traversée par une lumière nostalgique et des élans libérateurs à base d’envolées de chœurs. On entend l’influence bénéfique des Beatles, des Beach Boys. Parcourir les 11 titres de cet album aérien et ensoleillé fait du bien et semble nous inviter à nous échapper, à tomber amoureux et pourquoi pas à déambuler entre les voitures et les trottoirs gris des villes, iPod à fond, chemise à fleurs, sourire épanoui et tambourin à la main en improvisant une danse à la gloire des guitares acidulées.

Sur notre joueliste : « Bye Bye Cellphone », « Simple Song for a Complicated Girl »

Gush, Everybody’s God

Les mélodies de ces nouveaux venus joyeux et électriques aux voix fusionnelles renouent avec une forme d’insouciance pop et donne envie de se déhancher au rythme de « Let’s Burn Again ». Un vrai tube aux allures hippie tendances Woodstock. La sélection du prix Constantin ne s’y est pas trompée. A suivre donc.

Sur notre joueliste : « Let’s Burn Again »

Twin Twin, Twin Twin EP

Des frangins au look 80’s pratiquent une musique entre electropop et slam réjouissante et aux rythmes imparables. Découverts sur des scènes de squats de la capitale ils ont enchaîné tout l’été les plus grandes scènes des festivals de France et joué en première partie de VV Brown lors du Ricard S.A. Live. L’indéfectible énergie qui habite ce groupe prometteur et hors du commun nous donne à parier que les Twin Twin seront des incontournables de ces prochaines années. Si leur EP est sorti nous attendons l’album avec une impatience non dissimulée.

Lilly Wood and the Prick, Invincible Friends

Un duo de choc alliant claviers electro et compositions pop, emmené par la voix chaude et puissante de Nili Hadida, jouant sur les contrastes entre doux et vulgaire : Lilly Wood pourrait être le prénom d’une jeune fille ; « the prick » signifie « le petit con », « le branleur ». Deux facettes d’un même personnage pour un album moderne aux sonorités new wave, fait de titres entêtants et grinçants au style affirmé tendre et poétique. Nili Hadida et Benjamin Cotto sont à suivre absolument.

Angus & Julia Stone, Down the Way

Les Australiens Angus et Julia Stone, un frère et une sœur, une alchimie solaire et impeccable de pop et de folk aux géniales mélodies savoureuses aériennes et enchanteresses qui fleurent bon les années 70. Le tubissime « Big Jet Plane » promet de nous faire planer encore quelques années. Un conseil : écoutez vite vite l’album Down the Way, un splendide opus tenant la promesse d’un voyage le long d’un émotionnel sensuel et sauvage maintenant vos sens en éveil pour mieux insuffler à l’âme des envies de partir en vadrouille.

Sur notre joueliste : « Big Jet Plane », « And the Boys »

Claire Linda

Gotan Project, Tango 3.0

On ne présente plus ce groupe qui a su donner un nouveau souffle au tango, le sublimant de sonorités electro. Le trio composé du DJ Philippe Cohen Solal, de Christophe H. Muller et du guitariste argentin Edouardo Makaroff nous offre un troisième album d’une grande qualité. Avec Tango 3.0, le groupe va plus loin dans ses expériences sonores en dépassant les limites du tango traditionnel. Charnel, entraînant et nostalgique, Tango 3.0 révèle un monde qui flirte entre tradition et nouveauté. Les 11 titres de l’album sont riches en influences musicales, du tango au blues de la Nouvelle-Orléans en passant par le ska. C’est un album métissé qui bénéficie de nombreuses collaborations (Nini Flores au bandonéon, Line Kruse au violon, Gustavo Beytelmann au piano, Cristina Villalonga au chant). Le style parlando est toujours présent avec le titre « La Rayuela » qui est un bel hommage à l’écrivain Julio Cortázar dont la voix revit le temps d’un morceau. Le célèbre commentateur sportif Victor Hugo Morales immortalise le jeu musical de Gotan Project dans « La Gloria ». Quelques titres sont de vrais instants cinématographiques : l’atmosphère western de « Mensajero » et de « Hombre a Hombre » nous fait voyager dans un univers mythique et mélancolique. « Tu misterio » transpire la sensualité. Tango 3.0 est un album qui invite au voyage des sens.

Sur notre jouelliste : « El Mensajero » et « La Gloria »

Foals, Total Life Forever

Il y a deux ans les cinq rockeurs d’Oxford avaient crée le buzz avec leur premier album (Antidote) incroyablement puissant. Ce second opus, enregistré en Suède dans des conditions épuisantes (second album oblige) est une merveilleuse découverte dont la richesse se fait sentir au-delà de la première écoute. Plus contenu qu’Antidote, Foals offre des moments de pur spleen, lumineux et sombre comme la pochette de leur album. Chaque titre est un moment hypnotique et fragile. La voix de Yannis Philippakis dans « Blue Blood » semble sortir des profondeurs aquatiques. Elle résonne sur quelques notes puis laisse place à un rythme effréné où les guitares se déchaînent peu à peu. « After Glow » fait sonner des voix lointaines, échos profondément mélancolique. Puis le calme laisse place à la tempête d’un rock plus dansant. Au contraire, l’excellent « This Orient » entre tout de suite dans l’urgence. « Spanish Sahara » est le véritable chef-d’œuvre de l’album : 7 minutes intenses et transcendantes : une introduction sobre où la voix cristalline de Yannis Philippakis se pose délicatement. Puis une montée en puissance qui atteint un climax libérateur et jouissif. Vous l’aurez compris Total Life forever est un album riche en émotions qui révèle ses trésors vaporeux après plusieurs écoutes.


The Bewitched Hands,
Birds & Drums

Birds & Drums, premier album du groupe rémois est une excellente surprise. Le rock vocal de nos cinq acolytes est entraînant, frais et coloré. Chaque morceau est un tube et le chœur  transporte très loin, dans un monde onirique et lumineux. En ce sens, la chanson « Hard to Cry » est un bijou qui fait résonner les voix des chanteurs-musiciens pour envoûter durant plus de cinq minutes. Ils enchaînent dans cet album chansons planantes (« Happy With You », « Staying Around ») et titres plus enlevés (« Birds and Drums », « So Cool »), avec une énergie ahurissante. Une seule écoute suffit à aimer ce groupe.

Sur notre jouelliste : «Hard to Cry»

Sonia Ingrachen

Zoroaster, Matador

Ces dernières années, la scène metal d’Atlanta nous a offert Mastodon et Kylesa (qui sortait d’ailleurs un excellent Spiral Shadow cette année). Formé en 2003, Zoroaster en est avec Matador à son quatrième album – et voilà le stade où nous découvrons le groupe. Stoner metal pur et dur (« psych metal », dit le groupe), c’est-à-dire implacablement terrestre (lourde section rythmique), psychédélique, et dans la descendance directe de Black Sabbath – de fait, on pense aussi par instants à Soundgarden. Un chant en flottaison tissant une atmosphère positivement brumeuse ou bien distordu à la Ministry, une guitare psychédélique à souhait tantôt tricoteuse space/bruitiste (« Firewater »), tantôt galopante (« Black Hole »), tantôt cousine des grands élans d’un Monster Magnet (l’extraordinaire « Trident », où la guitare a des accents stoogiens tendance « Raw Power ») ; un son puissant, entraînant, tripal. Un régal. Amis du stoner, foncez, y’a bon.

Agalloch, Marrow of the Spirit

Fer de lance d’un renouveau du black metal aux Etats-Unis, Agalloch défriche sans cesse depuis une quinzaine d’années et fait son chemin à la façon des plus audacieux groupes scandinaves (disons Ulver, Enslaved, voire Opeth). Ce qui en fait un des groupes les plus passionnants de la scène metal mondiale, c’est précisément cette capacité à oser, à décloisonner, à enchaîner intelligemment, dans des compositions progressives, le mélodique et la brutalité, l’acoustique et l’électricité, la douceur et le tourment. Ce faisant, Agalloch emmène le black metal loin, très loin, si loin que, finalement ce n’est déjà plus du black metal, mais c’est bien plus que cela. La voix féroce et feulante est bien là, les blastbeats aussi, mais la production est soignée, les riffs savent se faire mélodiques, la rythmique nuancée, modulatoire ; le chanteur sait être mélodieux, susurrer d’une voix qui fait frémir. Les nuances de la mélancolie s’explorent dans toutes leurs expressions, sans obsession jusqu’au-boutiste. Le groupe évolue à la confluence du metal progressif, du black metal, du post-rock, du folk et convoque aussi bien violoncelle (la très belle introduction, automnale, « They Escaped the Weight of Darkness »), guitare acoustique ou piano, vibraphone et glockenspiel… La puissance des riffs est d’autant plus prenante qu’elle surgit, tempétueuse et implacable, après des accalmies berçantes et inquiètes. Probablement pas le meilleur album du groupe, mais Agalloch est déjà tellement brillant que même cela suffit à le placer au-delà de la majorité, très haut dans la scène metal – et, sans le moindre doute, au sommet du metal extrême nord-américain. Un groupe maître de son art, qui livre un album extraordinaire, riche, captivant.

Kanye West, My Beautiful Dark Twisted Fantasy

Que les choses soit dites : oui, Kanye West est bien ce sale type vaniteux comme peu, que l’on aime détester ; oui, ses paroles sont confites de narcissisme ; oui, il est bling-bling, exhibitionniste. Et sûr de son génie. Oui, cent fois oui. Kanye West, avec My Beautiful Dark Twisted Fantasy le confirme d’ailleurs dès le premier morceau : « Can we get much higher ? » (« peut-on vraiment aller plus haut ? »), interroge-t-il. Et après ? L’histoire des musiques noires nord-américaines est pavée de vanité, de narcissisme, de défi, d’insolence, de génie et de clinquant, de James Brown ou Isaac Hayes à Dr. Dre, en passant par George Clinton et Bootsy Collins. L’essentiel c’est précisément la musique. Et là, il ne reste qu’à s’incliner : Kanye West est souverain, un producteur de brio, du niveau d’Isaac Hayes ou Dr. Dre. Rien moins. Et au vu de la liste des invités, c’est une évidence aussi bien dans la scène hip-hop qu’au-delà : The RZA (collaboration en guise d’adoubement de la part du grand parrain du son East Coast et du Wu-Tang Clan), Rihanna, Elton John, Nicki Minaj, Fergie, Drake, Bon Iver, John Legend, Jay-Z, Kid Cudi. Kanye West brasse hip-hop, soul, rock (citation du « Iron Man » Black Sabbath, sample de « 21st Century Schizoid Man » de King Crimson) et ose tout : arpèges de piano, cordes, chœurs entêtants et rythmique quasi jungle (« Gorgeous »), ponctuations de guitare rock. Kanye West est un très grand auteur/producteur, sûr de lui, qui n’a pas froid aux yeux. Et ça marche à chaque coup, si bien que détailler chaque morceau nous mènerait à un interminable panégyrique. Symptomatique est le single « Runaway » (9 minutes au compteur dans la version album) et son clip très stylé sans rapport avec l’habitus hip-hop. Il y a plus, bien plus chez Kanye West que son arrogance de façade. Il y a du brio. Du génie ? Voire. Album colossal. À notre connaissance, un des cinq albums essentiels de l’année, toutes catégories confondues.

Sur notre joueliste : « Runaway », « So Appalled », « Gorgeous », « Dark Fantasy »

Hanggai, He Who Travels Far

Venu de Pékin, ce sextet pratique un métissage de rock et de musique traditionnelle mongole, qu’on pourrait qualifier de folk rock, rappelant les métissages pratiqués entre rock et tradition locale, par exemple par Woven Hand aux Etats-Unis ou The Pogues en Irlande. L’incursion dans le rock n’est jamais prédominante et les éléments traditionnels (chant diphonique, polyphonie, guimbarde, instruments à cordes mongols…) tiennent les rênes. Les passages mélodieux, profonds, laissent carrière à la rêverie et les cavalcades rythmiques sont aussi entraînantes que des gigues irlandaises ou les meilleurs morceaux des Pogues (écoutez donc l’irrésistible « Xiger Xiger » ou « Ayrhindu », dont le rythme lève et s’emballe peu à peu jusqu’à une joyeuse frénésie). Pas un hasard si Ken Stringfellow (The Posies) l’a co-produit et l’omniprésent stakhanoviste Marc Ribot y a apporté sa contribution (guitare et mandoline sur « Dorov Moralil »).

Sur notre joueliste : « Xiger Xiger », « Ayrhindu », « Gobi Road », « Dorov Moralil »


Sufjan Stevens, The Age of Adz

Ceux qui connaissaient Sufjan Stevens pour sa pop sophistiquée, exploratrice, brassant folk, rock, orchestrations classiques et tant et plus ont dû être très surpris de la bifurcation ici opérée. Car, hormis le court titre introductif (« Futile Devices ») qui sonne familier, le musicien se lance éperdument dans une musique largement électronique, expérimentale et psychédélique, plus proche de Dntel ou d’Animal Collective que de l’americana, signant une œuvre hallucinée, difficile car étourdissante et dense. L’étonnant « Too Much » annonce l’épopée : voyage sonore de 6 mn 46 d’une telle densité que, lorsqu’il s’achève, nous ne nous souvenons qu’à peine du chemin parcouru – de même, par exemple, qu’un « Siberian Breaks » de MGMT. L’espace sonore est souvent si saturé (Age of Adz a quelque chose d’un all-over auditif) et les morceaux si changeants qu’une écoute continue est ardue. Cela foisonne d’idées, d’instants de grâce (ah ! ces chœurs – synthétiques ? – de sirènes sur « I Walked ») et de sons à peine nommables. Borborygmes, gargouillements, cliquetis, crépitements et pépiements électroniques, sonorités carillonnantes et tintinnabulements tantôt bouillonnent en laugar et tantôt s’apaisent, sous les flottaisons de cordes ou de chœurs angéliques (« Now That I’m Older »), sous le gospel lysergique de « All For Myself » et autres sonorités de harpe et de flûte de pan (« Vesuvius »). À la clé, un incroyable titre de 25 minutes en 5 mouvements : « Impossible Soul ». Un album à explorer encore et encore.

Mikaël Faujour

CharlElie Couture, Fort rêveur

CharlElie, expatrié à New York pour pouvoir exercer pleinement son statut d’artiste total revient avec un nouvel album sorti en décembre pensé comme une balade acide dans les rues de New York. « Phoenix « , un morceau de 10 minutes sur les Etats-Unis sous Barack Obama est une merveille hors norme à écouter longtemps

Amélie Blaustein-Niddam

Of Montreal, False Priest

False Priest, 10e album d’Of Montreal, oriente cette année le groupe de Kevin Barnes vers un son plus electro et dansant, sans s’écarter des complexes compositions et des mutations du discours virant de la confession dépressive à la blague absurde qui a fait le charme des précédents opus. Assez inégal, l’album vaut surtout pour son énergie un peu molle, une manière de faire danser avec mélancolie, qui le rapprocherait presque du dernier MGMT ou, plus loin, de certaines périodes de David Bowie. Le désir, l’un des dadas de Barnes, est ici aussi évoqué – nouveauté – sur un mode féminin avec les participations de Janelle Monáe et de Solange Knowles, qui apportent un accent soul assez entraînant à un album qu’on ne cesse de réécouter pour en trouver les lignes directrices, toujours changeantes selon l’humeur. Moins complet que Hissing Fauna, Are You the Destroyer : sans doute le socle pour qui veut découvrir l’univers d’Of Montreal, False Priest n’en est pas moins un très bon cru.

Sur notre joueliste : « You Do Mutilate ? », « Our Riotous Defects »

Eminem, Recovery

Il avait passé un petit moment loin de la scène, en dépression, en désintoxication, depuis 2004 et le raté Encore. Il était revenu en 2009 avec un peu convainquant Relapse, qui reprenait les figures obligées du rap moderne. Mais, avec Recovery, sorti en juin, on peut dire qu’il est vraiment remis. Certes l’album est inégal, mais « Going Through Changes » n’est-elle pas la meilleure chanson d’Eminem depuis « Lose Yourself », la plus émouvante, la plus poétique ? Le lyrisme d’Eminem n’est-il pas préférable aux parodies auxquelles il nous avait habitués ? Le beat se fait plus sobre et laisse la place à une langue riche et inventive, qui retrouve ici, notamment quand il évoque Proof, son meilleur ami et compagnon au sein de D12, assassiné, la violence sèche et sans apprêt du premier Eminem, celui des battles qui ont marqué son ascension. Conclusion : c’est quand il revient aux bases qu’Eminem est le meilleur. Résultat : le meilleur album de rap de l’année.

Sur notre joueliste : « Going Through Changes »

Raphaël Czarny

Ici s’achève donc notre tour d’horizon sélectif des disques et chansons de l’année. Fatalement, il y aura eu des oublis, ainsi que des albums que nous n’avons pas écouté ou pas assez, en premier lieu desquels ceux de Janelle Monáe, These New Puritans, Deerhunter et Joanna Newsom. Auraient sûrement mérité aussi de figurer dans la sélection les albums de Deftones, Kylesa, Nachtmystium, The Tallest Man on Earth, Enslaved, Autechre, Neil Young, Carl Barât ou Monster Magnet. Vos commentaires seront les bienvenus pour amender notre liste.

 

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La Rédaction

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