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[Interview] Elisabeth Shepherd, “Rewind” un Jazz Peace et Rétro:  “Je voulais retrouver une interaction honnête et instantanée avec la chanson.”

[Interview] Elisabeth Shepherd, “Rewind” un Jazz Peace et Rétro: “Je voulais retrouver une interaction honnête et instantanée avec la chanson.”

08 May 2013 | PAR Marie Charlotte Mallard

Elizabeth-Shepherd-RewindLa chanteuse canadienne Elizabeth Shepherd, nous présente son cinquième album “Rewind”, un opus composé de reprises de standards Jazz sur lesquels elle appose avec justesse son propre style: un jazz peace et slowly un brin rétro, doux et lumineux, aérien et gracieux, à la fois clair, fin et épuré. Artiste talentueuse et généreuse, à la fois arrangeuse, interprète et productrice, Elizabeth Shepherd a su se tailler une place de choix sur la scène internationale et est reconnue pour son Jazz à la fois recherché, touchant, mais surtout très cool. Elle a d’ailleurs été deux fois nommée aux Prix JUNO. Rencontrée au Petit Journal Montparnasse, piano-bar du 14ème arrondissement, elle nous parle ici de son nouvel album et de sa conception de la musique. Une rencontre artistique ET humaine…

Cet album de reprises est lié à votre récente maternité, est-ce qu’il n’y a pas un côté madeleine de Proust dans cette démarche ? Se remémorer ses souvenirs d’enfance alors qu’on va soi même bientôt donner la vie? 

Oui et non…  C’est en effet le cas pour les chansons françaises. Je me suis dit qu’il serait temps que je fasse quelque chose en français. De par mon nom, Elisabeth Shepherd, cela va sans dire que je suis d’origine anglophone, mais j’ai vécu à Paris lorsque j’étais petite, et j’ai passé une partie de mon adolescence ici. Je souhaitais donc, introduire ce côté-là , ce côté « français » dans ma musique, revisiter cette partie de ma vie, ces années en France, et y introduire mon public. Georges Brassens, “Les amoureux des bancs publics”, et “Pourquoi tu vis” , c’était une chanson au palmarès de l’époque, lorsque j’étais ici tout le monde la connaissait … Pour les autres chansons non c’était un feeling, tout simplement

Justement vous reprenez “Les Amoureux des Bancs Publics” de Brassens, quelque chose de sacré en France, une démarche risquée et ambitieuse, vous n’avez pas eu peur ? 

Maintenant que tu le dis oui….. Mais jusque-là je n’y avais même pas pensé ! Bien sûr Brassens est connu au Quebec, mais il n’a pas la même place qu’en France. C’est ce qui fait que je n’avais pas pensé au côté sacré de cette chanson. Pour moi c’était naturel. J’adore les chansons de Brassens, la façon dont il écrit, tellement cérébrale, humoristique, intense et poignante…

Par rapport à cette reprise, l’instrumentation y est très épurée, c’est d’ailleurs quelque chose qui est présent dans tout le disque, la voix prend le dessus. S’agissait-il de mettre la voix ou plus particulièrement le texte en valeur ?

Oui, c’était complètement voulu. Dans les précédents albums le fond, l’instrumentation, était plus dense. Là, avec un album de reprise, c’était justement la chanson en elle-même qui était la plus importante, et les paroles qui comptaient le plus. Je souhaitais vraiment mettre les paroles en valeur, les faire ressortir par-dessus tout. Il s’agissait avant tout d’honorer ces chansons que j’avais choisies de reprendre. Le texte et la voix sont indissociables puisque c’est la voix qui délivre le texte, mais pour moi les paroles étaient vraiment la chose la plus importante. Je pense également que tout cela a un rapport avec la grossesse et la maternité. En soit, c’est vraiment une période de restriction physique au niveau de ce que l’on peut faire, et en même temps un focus intense. Avec la maternité on se restreint quelque part, mais ce n’est pas une restriction négative, au contraire, c’est pour de bonnes raisons. De plus, quand on devient parent ce n’est plus nous qui comptons, il y a quelqu’un d’autre qui prend place, qui prend le pas sur nous mêmes, dans lequel on se projette et derrière lequel on s’efface, et on cède le tout à cette petite personne là. Je pense que d’un côté, je me préparais à cela et ça se traduit dans la musique … se restreindre, épurer, au nom de la chanson en elle-même.

Parlons de la chanson, “Pourquoi tu vis” reprise de “Porque Te vas” de José Luis Perales, pourquoi ce choix du français ? Était-ce une façon de calmer la rythmique ?  Est-ce que la langue française collait mieux à ce que vous souhaitiez donner en terme d’émotion dans la chanson ?

Tout d’abord, j’aime beaucoup chanter en français. D’ailleurs, j’ai commencé à me mettre à chanter « sérieusement,» en français. Je pense qu’il y a une certaine aise vocale quand je chante en français que je n’ai pas avec l’anglais. Ensuite, il est vrai que beaucoup de gens me disent «  bah oui c’est porque te vas !» , mais moi je la connaissais en français en premier lieu. La version de Jeanette était très à la mode lorsque j’étais plus jeune en France  et pour moi c’était celle-là la version originale, c’était celle que je connaissais….

Est-ce que le français permet ce rythme plus calme et plus allant ?

Oui tout à fait !  C’est étrange une anglophone qui parle du français… Pour moi c’est une langue extrêmement poétique, il y a quelque chose qui coule tout seul, un flow, c’est facile à chanter, ça sort par soi-même … rien qu’à entendre je trouve cela beau…. et c’est également facile de transmettre avec le français, de grandes comme de petites idées ou émotions, des choses sérieuses comme plus légères et plus drôles ….

Quand vous faites une reprise, comment procédez vous, à vous écouter on a l’impression qu’il y a un travail de déconstruction, de fragmentation de la chanson, pour revenir ensuite vers la version originale mais tout en posant votre griffe,par quels procédés passez-vous ?

Oui et non, parce que dans le fond le processus est celui-là, mais ce n’est pas si intentionnel que cela. Il s’agit de chansons que je connaissais depuis longtemps, qui m’ont amenée vers le jazz, et je voulais retrouver cette interaction. Une interaction honnête et instantanée avec la chanson comme je l’avais au départ. Je me suis donc assise au piano et j’ai joué pour voir ce qu’il sortait et ce sont ces versions que j’ai amenées à mes musiciens. Encore une fois, je voulais que ce soit honnête, naturel et pas trop travaillé, une vision propre à moi-même.

Il y avait également un coté très impressionniste dans votre musique, vous parsemez des petites touches de couleur par ci par là, ainsi qu’un côté très sixties, cool et un peu nonchalant. Comment définissez vous votre style ?

C’est difficile, on n’y pense pas, on fait la chose et puis … c’est les critiques, et les disquaires qui doivent placer notre cd dans le magasin et qui nous classifient dans telle ou telle catégorie, c’est à ce moment là qu’on met des mots sur ce que l’on fait….

C’est intéressant ce côté impressionniste que tu décris, je n’y avais pas pensé. En fait, je pense que cela vient surtout avec le mixage. Quand on est en studio, on se dit : «  là je verrais bien un petit effet sur la voix » où, « je doublerais bien la basse ici…. ». J’adore faire cela ! Je me suis occupée de la production de l’album et je me suis régalée en faisant ce travail. En jazz, ce sont souvent des puristes, les gens veulent que ce soit capturé comme on le jouerait en live, alors que moi je traite cela plutôt comme un disque de pop. Je n’ai aucun problème à superposer des couches de plus en plus profondes. C’est un traitement très pop et c’est peut-être de là que vient le côté impressionniste dont tu parlais. Je sais qu’il y a des critiques qui ont trouvé parfois que dans ma musique, il y avait trop de voix différentes, trop d’harmonies. Au final je définirais mon style comme une sorte de jazz-pop et également très soul. Pour moi la soul, cela revient à cette impression d’honnêteté, avoir du soul est quelque chose de très honnête, de très pur, cela vient du cœur, de l’âme…

https://www.youtube.com/watch?v=Y_ccH2fJvCg

 

Il y a une chanson dont j’aimerais bien que vous nous parliez de manière plus approfondie, “Buzzard Song” de Gershwin encore une fois un choix audacieux. Ici la version est plus dense, et très noire par rapport au reste de l’album. Pourquoi ce choix, et pourquoi cette touche de noirceur? 

Oui, mais celle-là, personne ne la connait, ce n’est pas un standard. Moi, je ne connaissais que deux versions celle de Miles Davis et Ella Fitzgerall. En faisant un album de reprises, je me disais qu’il fallait obligatoirement qu’il y ait du Gershwin, mais je voulais faire quelque chose que personne ne connaissait. Cette chanson vient de Porgy & bess, mais bien souvent quand on joue le spectacle elle est coupée.

Buzzard c’est le vautour, le texte est à la fois lourd et cynique, je voulais donc que ce soit quelque chose de noir. Et puis, bizarrement, j’aime bien tout ce qui a rapport avec le déclin, avec la partie cachée de la vie. Dans le Jazz ou la pop, on entend souvent parler d’amour, de joie, de légèreté et moi ce qui m’intéresse le plus c’est tout le reste dont on ne parle pas, parce que c’est par ces choses là qu’on est transformé. Je souhaitais transmettre cela, ce côté transformation qu’il y a dans la vie, et en musique. C’est quelque chose qui fait peur parfois, on ne veut peut-être pas y aller par soi-même mais lorsqu’on y va, on est heureux de découvrir un terrain nouveau autant sonore que textuel. C’est valable également dans sa vie. Donc cette chanson, c’était aussi une façon de trancher avec le reste et d’explorer quelque chose de nouveau.

Vous reprenez aussi “Feeling Good” de façon très slowly, peace, on la connait souvent  beaucoup plus punchy qu’évoque-t-elle pour vous? Qu’est-ce-que le feeling good pour vous?

Feeling good parle du bien-être. Pour moi le bien-être n’a pas de rapport avec un état d’euphorie, de folie, mais plutôt avec quelque chose de paisible. Encore une fois, je ne connaissais pas la version définitive de Nina Simone. J’ai grandi dans une bulle musicale, avec la musique classique principalement et la musique de l’armée du salut puisque mes parents étaient pasteurs, donc je n’avais pas grandi avec Nina Simone et les milliers de versions de cette chanson. Je me suis assise au piano avec la partition et c’est ça qui est venu, quelque chose de plus zen, de peace….

Vous dites, être venue au jazz tardivement, et avoir été élevée avec la musique classique, comment avez-vous rencontré le jazz ?

Je suis venue au Jazz grâce au Hip Hop qui m’attirait beaucoup, le Hip Hop du début, des années 90 92 93. A un moment je me suis aperçue que ce que j’aimais le plus dans le hip hop, c’était le freestyle et le sample. Les dj’s prenaient des extraits de chansons de jazz comme fond sonore, et c’est comme cela que je l’ai découvert. On entend un son, on fait  sa propre recherche, et c’est tout un nouvel univers qui s’ouvre à nous, moi ce fut le Jazz. Ça a commencé par le jazz des années 60 et au fur et à mesure j’ai reculé dans le temps pour découvrir l’origine du jazz. Pour moi, cela reste une démarche honnête, et quelque part, le hip hop est un peu un petit fils du jazz…

Vous avez découvert cela à la vingtaine  donc maintenant quelles sont vos influences, vos standards de jazz, ceux qui vous inspirent ?

Honnêtement j’essaie de ne pas trop écouter de musique. On est tellement bombardé aujourd’hui du point de vue des sensations. Surtout à Paris ! Partout ou tu vas il y a de la musique, du bruit de fond. Je pense qu’il faut pouvoir donner un peu de repos à l’esprit pour pouvoir par la suite arriver à la musique avec quelque chose de nouveau. Il faut se taire suffisamment longtemps pour savoir ce qu’il y a à dire.

Ceci étant, j’écoute quand même de la musique ! Il y a un nouveau mouvement qui vient de naître en ce moment au Etats-Unis, avec Robert Glasper, Esperanza Spalding, Lionel Loueke … Ils reviennent aux sources du jazz, c’est très intéressant. Le jazz, c’est une musique que les gens écoutent par eux-mêmes, très populaire normalement, et finalement aujourd’hui cela a un côté dinosaure. C’est un peu comme la musique classique, on va l’écouter dans les grandes salles de spectacle ou il faut payer 40, 50 euros… D’un côté, c’est bien pour les musiciens cela permet enfin de bien vivre, mais cela perd quelque chose également. Là, avec ces artistes, le jazz se revitalise, il commence à retrouver un sens, ce n’est pas juste une vieille musique du passé qui sert d’ambiance. J’essaie de me servir de cela, d’ailleurs mon prochain album est plus soul, funky plus dans cette nouvelle mouvance….

Dans cet album, on sent une grande agilité tant dans la musique que dans la voix,  comment as-tu découvert ta voix,  gagné cette agilité cette souplesse, cette capacité à jouer avec ta voix ?

En fait, au départ je suis pianiste et je joue des cuivres aussi. Pour moi, être instrumentiste d’abord est un plus, cela apporte une vision différente et on a d’autant plus conscience que la voix est un instrument. De ce fait, on est plus dans la recherche avec sa voix, on la traite comme un instrument, on l’explore, on veut découvrir ce qu’on peut faire avec l’instrument et on essaie de faire des sons, des bruits et pas seulement  de chanter.

Il faut savoir que je n’aurais jamais chanté si je n’avais pas été serveuse dans un resto. Je cherchais à venir à la musique, et j’étais diplômée en musique, je faisais du piano et je cherchais du travail… Je me suis dit que tant qu’à être serveuse autant le faire dans un piano bar, j’apprendrais de nouvelles musiques, de nouvelles chansons, je joignais l’utile, l’alimentaire à l’agréable. Et puis, un jour la pianiste était malade, les patrons ont vu sur mon cv que j’avais un diplôme de musique et m’ont demandé si je pouvais jouer. Evidemment, j’ai dit oui. Ils m’ont demandé si je pouvais chanter également, et là j’étais beaucoup moins sûre de moi…en même temps si j’acceptais je ne faisais plus la serveuse donc….. Je devais commencer le lendemain. Je suis rentrée chez moi, je n’ai pas dormi, j’ai appris 40 chansons dans la nuit, et le lendemain j’ai joué et chanté. C’est comme cela que j’ai commencé, j’ai fait ça pendant 3 ans durant lesquels j’ai beaucoup appris car j’accompagnais des chanteurs et chanteuses, je discutais avec eux, les écoutais, et avais un regard critique. C’est véritablement là que j’ai appris beaucoup de choses sur la voix, la technique, sur l’articulation. Maintenant, la voix est devenue mon premier instrument.

Vous êtes arrangeuse, interprète et productrice, que vous apportent ces trois casquettes différentes ? plus de liberté ?

C’est parce que j’ai vraiment une idée précise en tête de ce que je veux donc je veux tout contrôler, du début à la fin pour m’assurer que cette idée soit le produit final. J’ai trouvé de très bonnes personnes avec qui travailler, je relâche un peu plus les rênes…mais j’ai une idée très fixe de ce que je veux et je veux que la finalité y ressemble

Là il s’agit d’un album de reprises, les précédents étaient vos propres compositions, comment se passe le processus de création ? Le texte, vient-il avant la musique, ou inversement y-a-t-il des règles dans votre travail ?

Non les deux se font en même temps. Mais là avec une fillette de 18 mois tout change. Elle ne va pas chez la nourrice ou à la crèche,  du coup je n’ai plus que quelques heures pour travailler, 2 ou 3 heures par jour. Même si c’est difficile, c’est très bénéfique parce que ça donne un cadre. Tu ne peux pas perdre de temps à réfléchir infiniment,  à titiller, il faut y aller… C’est un autre processus de travail qui s’engage, et finalement avoir une contrainte ça facilite les choses. Au final, j’ai plus de chansons !

Vous parliez de l’enregistrement d’un nouvel album tout à l’heure, pouvez-vous nous en toucher quelques mots ?

Les trois albums avant “Rewind” étaient des albums de composition où je parlais beaucoup de moi-même, presque comme une thérapie. Là, en devenant parent, je suis beaucoup plus ouverte sur le monde. Je l’observe et j’ai beaucoup plus d’empathie pour le monde et pour les gens. Je l’attribue à ma fille, à sa naissance. Devenir mère ça active tout un autre côté de son esprit, de son cœur. On voit le monde à travers ses yeux, on le redécouvre, et puis on s’interroge sur ce qui nous entoure, ce monde dans lequel elle va grandir. Donc le prochain album ne parle pas du tout de moi, à part une chanson sur ma fille et sa naissance. Les textes parlent d’autres personnes, ce sont des observations, des histoires que j’ai entendues, vues, des histoires inventées…

Et aujourd’hui quel est votre regard sur le monde actuel ?

C’est grave… mauvais…. Je pense qu’on commence à réaliser enfin que ce qu’on fait, impacte quelqu’un d’autre quelque part, que ce soit dans notre maison, dans notre pays, dans un pays plus lointain. Il y a une chanson sur mon futur album qui s’appelle beaty cotton, c’est une graine de monsanto, qu’ils ont implanté en Inde en forçant plus ou moins les fermiers à les utiliser. Cela coûte beaucoup plus et est moins efficace que le coton bio qu’ils cultivaient depuis des siècles. Le coton qui vient de l’inde, c’est ce que nous portons nous, aujourd’hui. Nous ne sommes pas séparés, ni si éloignés les uns des autres. Ce qui arrive aujourd’hui avec tout cela c’est une épidémie de suicide chez les cultivateurs indiens. Je découvre ces choses tous les jours et, pour moi c’est important qu’on soit conscient de l’effet de chaque décision qu’on prend dans sa vie. Malheureusement, on ne l’est pas…

Est-ce que vous partiriez donc sur quelque chose de plus engagé dans votre musique ?

Tout à fait, je voulais m’impliquer plus, mais je ne suis pas du genre activiste. Dans ma vie personnelle les choix que je fais impactent le monde, donc je peux avoir un certain contrôle. Je voulais que ma musique reflète ma pensée, mes observations.

Le coté artiste engagée est donc important ?

Oui et je me rends compte qu’en tant qu’artiste j’ai une plateforme, je suis sur scène, on m’écoute. De ce fait, ce que je dis est important, ce que je fais est important. Il s’agit aussi de donner un exemple à ma fille….

Cet album est très rétro y compris dans sa présentation au niveau de la pochette très sixties, est-ce un reflet de votre personnalité ou si oui est-ce-que c’est  parce qu’il s’agit d’ un album de reprise? 

Non je voulais vraiment signaler que c’était quelque chose qui avait déjà été fait, sur lequel je mettais ma touche, mais il est vrai que j’aime beaucoup les sixties.

Quelle est votre reprise préférée ?

Lonely house, c’est un texte que j’adore, et ça n’a pas beaucoup été fait.

 

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Marie Charlotte Mallard
Titulaire d’un Master II de Littérature Française à la Sorbonne (Paris IV), d’un Prix de Perfectionnement de Hautbois et d’une Médaille d’Or de Musique de Chambre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy-Pontoise, Marie-Charlotte Mallard s’exerce pendant deux ans au micro d’IDFM Radio avant de rejoindre la rédaction de Toute la Culture en Janvier 2012. Forte de ses compétences littéraires et de son oreille de musicienne elle écrit principalement en musique classique et littérature. Néanmoins, ses goûts musicaux l’amènent également à écrire sur le rock et la variété.

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