Musique
Focus sur Shaz, un musicien et producteur multifacette

Focus sur Shaz, un musicien et producteur multifacette

09 May 2023 | PAR Kevin Sonsa-Kini

Producteur et musicien multi-platines français, Shaz a commencé la musique dès son plus jeune âge avec le piano et la guitare. Sa carrière a démarré professionnellement en 2017. Durant son parcours, Shaz a produit de nombreux artistes français comme Ninho, Kalash ou Rilès, et internationaux comme le groupe de hip-hop américain Migos et le rappeur Young Thug. Parallèlement à ces collaborations, Shaz a lancé le concept 808 Club en collaboration avec Alex Grax, auteur, compositeur. Ce concept consiste à inviter un artiste en studio afin de produire un titre original et filmer la performance. 

À l’occasion de son actualité et notamment de la sortie de son nouveau single, Sa Piti avec la chanteuse Maureen, Toute la Culture s’est entretenu avec Shaz, qui est également revenu sur son parcours. 

Passionné de musique depuis son plus jeune âge, Shaz a appris très tôt à jouer du violon et du piano. “A la base, la musique c’était une passion. J’avais aussi des amis qui faisaient de la musique. J’ai toujours eu ça dans un coin dans ma tête. J’ai su me construire un réseau au fur et à mesure. Je me suis aussi développé moi-même artistiquement pour faire en sorte que ça marche“, explique-t-il. 

Des collaborations prestigieuses avec des artistes français et internationaux 

Déterminé, Shaz, tout juste diplômé, se lance dans la carrière musicale dès 2017. L’une de ses premières collaborations est avec le groupe de hip-hop américain Migos. Un souvenir inoubliable pour l’actuel beatmaker, comme il le raconte. “Quand j’ai pu travailler sur leur album Culture III [sorti en 2021], j’étais un peu comme un gosse !, dit-il. Je n’aurais jamais pensé atteindre un groupe américain de ce niveau.” S’en suivent d’autres collaborations avec des artistes urbains tels que Kalash, Rilès et bien d’autres. “Kalash est aussi un artiste avec qui je m’entends super bien. On a une relation très proche. C’est l’une de mes plus belles rencontres dans la musique et aussi humainement. Rilès, c’est aussi un artiste avec qui je m’entends très bien et dont je suis proche. Tous ces artistes sont devenus des amis.”  Et d’ajouter : “Je trouve ça intéressant d’être dans la création et de voir qu’il y a des centaines et des milliers de personnes qui dansent, qui chantent et qui se réapproprient ce que l’on a fait à deux. C’est assez incroyable !” 

Fort de son carnet d’adresses, Shaz décide de lancer le concept 808 Club avec la participation d’Alex Grax, auteur, compositeur. Un concept très inspiré du format américain COLORS : “Quand on travaille dans l’ombre, on n’est malheureusement pas décideur artistiquement, admet-il. L’idée de ce concept c’est se réaliser un titre en invitant un rappeur tout en s’amusant et en filmant la prestation. Ensuite on sort tout ça sur YouTube.” Et c’est un succès puisque sa chaîne compte près de 3000 abonnés sur YouTube. 

Et toujours en parlant de collaboration, Shaz vient de signer le titre Sa Piti (C’est petit en créole) interprété par la chanteuse martiniquaise Maureen, l‘une des valeurs sûres de la scène afro-caribéenne. “J’ai vraiment aimé sa vibe shatta, confie Shaz. Beaucoup d’artistes comme Aya Nakamura ont tendance à s’approprier ce style de musique très répandu aux Antilles.” La shatta est en quelque sorte l’équivalent du dancehall. “Ça représente l’esprit fête, l’esprit carnaval. Je suis moi-même tombé dedans. J’ai décidé d’appeler Maureen et on a enregistré cette chanson ensemble. C’est vraiment un son pour danser. C’est un son qui respire la fête ! On ne se prend pas la tête, on s’amuse.” Le titre parle de lui-même ! 

Et Shaz ne compte pas s’arrêter en si bon chemin car il prépare actuellement un projet intitulé Paris/Atlanta qui verra le jour dans les prochains mois. Il sortira entre temps d’autres singles avec des rappeurs français et internationaux. “C’est bien d’aller à la rencontre des gens, de bien s’entourer tout en s’amusant parce que ça reste une passion avant tout. Il faut aussi bien trouver son univers et essayer de se différencier”, conclut-il. 

Photos : © Kayano Films. 

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Kevin Sonsa-Kini

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