Chanson
[Live-Report] Olivia Ruiz réjouit les “corps aimants” de ses fans à la Cigale (21/02/2017)

[Live-Report] Olivia Ruiz réjouit les “corps aimants” de ses fans à la Cigale (21/02/2017)

22 February 2017 | PAR Yaël Hirsch

Après nous avoir enchantés en ajoutant la corde de la danse à son arc avec Gallotta dans Volver (lire notre article), Olivia Ruiz illumine cette semaine hivernale parisienne avec son passage par la Cigale du 21 au 23 février 2017 dans le cadre d’une tournée qui célèbre la sortie de son nouvel album A nos corps aimants (Polydor). Et pour la première soirée parisienne, l’athlétique maman, se prête volontiers au jeu de la poupée pour ses fans en endossant la robe qu’ils ont choisi et en leur faisant un concert “à la carte”. par delà les joies du vote participatif sur le net, le concert était joyeux et aux couleurs féminines et hispaniques de l’univers unique d’Olivia Ruiz.

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Faux airs de colombine avec son chignon et sa robe bustier masquée au début par un caraco sage, Olivia Ruiz donne le “la” d’un concert à la fois très travaillé et très festif, dès son entrée en scène avec l’intimiste “Il y a des nuits”. Entourée de 5 multi-instrumentistes (et choristes!!) virtuoses, elle se concentre sur les nouvelles chansons, celles de “A nos corps aimants” sorti il y a peu chez Polydor. Très naturelle, évoquant aussi bien son trac de jouer à paris que son pincement au cœur nouveau de laisse son “Nino” à la maison lorsqu’elle part en tournée, elle arbore un corps parfait et danse avec l’allant d’une Jota un peu rock qui montre bien que chorégraphie de Gallotta ou pas, la “femme chocolat” reste avant-tout elle-même, aussi avide qu’on lui taille les hanche avec amour.

Détachant ses cheveux avec fougue dès la chanson n°2 sur le mode osé d’une Catherine Ringer, Olivia Ruiz alterne les chansons rythmée de son album et les balades plus maternelles-berceuses (“Mi Nino”), amoureuses (“Âme en dentelle”), gourmandes ou méditatives (“le blanc du plafond”). Elle nous emmène aussi bien à Figueras chez Salvador Dali que sur les chemins des républicains espagnols (“Volver”). Et elle offre même à son public quelques chansons choisies par ses soins via le un vote sur le web, dont le très dansant “Tango de qui”. Après avoir aussi généreusement remercié et présentés ses collègues qu’elle a chanté pour son public, c’est en bis qu’Olivia Ruiz entonne son nouveau tube qui met le baume au cœur et au corps de l’hiver “Mon corps, mon amour”.

visuel : affiche du spectacle

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Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

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