Chanson
Hopen : “On a toujours voulu rassembler avec notre musique” (Interview)

Hopen : “On a toujours voulu rassembler avec notre musique” (Interview)

04 May 2022 | PAR Kevin Sonsa-Kini

Hopen est un groupe composé de quatre frères : Charles, Antoine, Camille et Armand Auclair. Tous aînés d’une famille de 7 enfants et passionnés de musique. Le groupe vient de sortir son cinquième album intitulé “Frères”. Un album optimiste et fédérateur. Le groupe sera en concert au Trianon le 18 décembre prochain. Toute la culture a rencontré le quatuor dans son studio de répétition à Boulogne-Billancourt. 

Toute la culture : Vous venez de sortir votre cinquième album “Frères”. Au premier abord, ce titre a-t-il une signification particulière pour vous ? 

Charles : Il en a plusieurs. D’abord, nous sommes quatre frères qui avons le même papa et la même maman. On est issu d’une famille de sept enfants. On a créé notre groupe il y a huit ans maintenant. Jusqu’à présent, nous n’avions pas encore eu le temps de parler de notre histoire, comment on vit et on travaille ensemble… On en parle dans cette album. Avec ce projet, on veut fédérer les gens. Le titre “Frères” ne renvoie pas seulement au sang mais surtout à la fraternité. D’où notre chanson “Unis comme des frères”. Cela vaut pour deux amis qui se sentent frères…

Armand : Auparavant, on faisait des albums où on parlait de notre foi, là on parle de nous, tout simplement. 

Qu’en pense le public de vos chansons ? 

Armand : Les gens nous disent que nos chansons rassurent. Il y a plein d’optimisme dans cet album. Il y a un espoir pour un jour meilleur, une lumière au bout du tunnel. 

Comment expliquez-vous cette complicité entre vous qui se ressent à l’écoute de vos chansons ? 

Camille : C’est comme tourner un film, on fait semblant ! (rires). 

Antoine : C’est vrai qu’on a grandi ensemble que ce soit dans le cadre familial mais avec des amis en commun. On a une complicité qui est très forte. On a un lien hyper fort qui est celui du sang. 

En parlant de sang, c’est d’ailleurs votre grand-père ancien chef de chœur qui vous a transmis le virus de la musique… 

Antoine : C’est ça. On l’a malheureusement peu connu car il est mort en 1994. Nous étions tous petits donc on a peu de souvenus de lui. Mais, on a peu voir avec des photos et des vidéos que c’était un sacré musicien ! 

Charles : Aussi, on a des cousins et oncles qui font également de la musique. C’est quelque-chose de très familial. 

Camille : Notre papa qui est musicien nous a aussi transmis sa passion pour la musique. Quand je suis né, il y avait déjà une batterie à la maison. J’ai commencé à jouer de la batterie en imitant mon père. Bref, la musique était partout dans nos vies. Cette passion pour la musique, nous la transmettons également à nos enfants. 

Comment est née la collaboration avec Jean-Etienne Maillard et le tandem Ben Mazué/Renaud Rebillaud ? 

Armand : On a travaillé avec la maison d’édition French Flair qui a des collaborations avec Ben Mazué et Renaud Rebillaud. On nous a présenté des chansons et on ne faisait pas forcément attention à qui les avaient écrites. On a ajouté quelques chansons dans l’album qui ne sont pas que de nous notamment sur le titre “Ensemble”

Charles : On a aussi bossé le titre “Unis comme des frères” avec Davide Esposito et Antoine Graugnard. Ce sont des gars super sympas qui aiment écrire de belles choses. On s’est bien retrouvés avec eux. 

Lors du showcase que vous aviez donné au Café Joyeux en face de l’Olympia de Paris, un enfant vous accompagnait sur le titre “Unis comme des frères”. Qui est-il ? 

Armand : Nous étions il y a quelques temps sur W9 pour un prime au profil de l’UNICEF afin d’aider les enfants qui subissent la guerre. Cette enfance dont on casse l’insouciance. Ce soir, on partageait nos chansons avec la chorale d’Asnières et on est tombé sur Tim. On a été touché par ce gamin. Il a beaucoup aimé ce qu’on a fait ensemble. On lui a proposé de venir à notre showcase de présentation de l’album. Il est revenu et on a poussé la chansonnette. 

Cela fait maintenant quelques années que vous percez professionnellement dans la musique. Comment vous définiriez votre évolution artistique ?

Camille : On a toujours écrit des chansons sur tout un tas de sujets et de thèmes notamment dans le milieu chrétien. On a consacré trois ou quatre albums sur ce milieu chrétien. Puis il y a deux ans, on a rencontré Julien Godin qui est directeur du label Play Two. Il nous a proposé d’écrire un album qui soit plus tourné vers la variété. Quelque-chose de grand public. Cela tombait très bien car on commençait justement à réfléchir à ça. 

Armand : On a toujours fait une musique positive, accueillante et qui rassemble. Même lorsque l’on faisait de la musique dite religieuse, on a toujours eu des familles et des personnes seules à nos concerts. On a toujours voulu rassembler avec notre musique. 

Avez-vous un dernier mot pour les personnes qui vous soutiennent et aiment votre musique ? 

Armand : On veut les remercier car, cela fait quasiment dix ans qu’on fait de la musique. Il y a des gens qui ont grandi avec nous, d’autres qui nous découvrent aujourd’hui. On reçoit beaucoup de bienveillance de la part des gens qui nous écoutent et c’est quelque-chose que l’on transmet. On a beaucoup de chance de faire partie de ce groupe et porter un message d’espoir et d’ouverture. 

Photos : Omax6mum Agency.

Hopen, Frères, Play Two (14 titres)=1. Avec un si, 2. On était fous, 3. Unis comme des frères, 4. Ensemble, 5. Papa, 6. Vole, 7. Le crayon du vieux, 8. Que serait ce monde, 9. Rien que ça c’est pas rien, 10. Montrez-moi, 11. Aimez comme ça, 12. Comme ci comme ça, 13. Pourquoi, 14. Dans 100 ans. 

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Kevin Sonsa-Kini

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