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Nathalie Azoulai remporte le premier prix littéraire de la Ponche

Nathalie Azoulai remporte le premier prix littéraire de la Ponche

21 May 2022 | PAR Yaël Hirsch

Vendredi 21 mai, le premier prix littéraire de la Ponche a été décerné à Nathalie Azoulai pour son roman La fille parfaite à l’hôtel de la Ponche. Saint-Tropez a fêté la lauréate et célébré sa renaissance littéraire

Pour lire notre chronique du roman de Nathalie Azoulai, c’est ici.

Initiatrice du prix avec l’art advisor Vanessa Trigano, la journaliste et auteure Lisa Vignoli a placé ce premier prix de la Ponche sous les auspices de Francoise Sagan : “Ce n’est pas parce que je suis une intellectuelle que je dois vivre comme un croûton”.

La fête était donc au rendez-vous à l’hôtel de la Ponche, qui accueille ce nouveau prix littéraire tropézien de printemps, vendredi 21 mai. C’est avec la vue sur la mythique petite plage qu’on trouve aux confins du village de Saint-Tropez, avec des verres joyeux de champagne et de rosé et en musique, avec une folle envie de danser, qu’a eu lieu cette remise de prix. Huit titres étaient retenus pour cette première édition, huit textes qui valsent entre nostalgie et modernité, comme chez Sagan, comme au meilleur de Saint-Tropez: à la fois éternel et en révolution intime. Parmi ces titres : Au café de la ville perdue d’Anaïs Llobet (L’Observatoire), La vie la plus douce de Fabrice Gaignault (Grasset), Les enfants de la nuit d’Eva Ionesco (Grasset), Le sang des bêtes de Thomas Gunzig (Le Diable Vauvert), Vider les lieux d’Olivier Rolin (Gallimard), Presque le silence de Julie Estève (Stock), Connemara de Nicolas Mathieu (Actes Sud) et enfin La fille parfaite de Nathalie Azoulai (POL) qui a triomphé. 

Ce roman retrace une histoire d’amitié entre deux femmes de milieux et d’aspirations différentes. Celle qui parle, c’est celle qui reste, avec des jeux de miroirs, de gémellités et une nostalgie créatrice des années d’adolescence tout à fait dans l’esprit du Saint-Tropez littéraire. 

Le renouveau des lettres à Saint-Tropez 

Le jury était prestigieux : Lisa Vignoli, Vanessa Trigano, mais aussi la romancière Lilia Hassaine, l’agent François Samuelson, l’écrivaine Sophie Fontanel, le romancier et réalisateur David Foenkinos, la journaliste Inès de la Motte Saint-Pierre, l’écrivain Arthur Larrue, le copropriétaire de l’Hôtel La Ponche (avec Hubert et Nicolas Saltiel qui étaient présents), Georges Saier, le financier François Langlade et la créatrice du Tigre Yoga, Élodie Garamond.

Alors qu’elle a fait paraître cette année un roman sur la transmission d’héritage, Nue propriété (Stock), Lisa Vignoli exprimait beaucoup de joie de voir ce prix vivre et redorer le blason artistique et littéraire d’un St Tropez lumineux qui a été un repaire d’artistes et d’auteurs avant de devenir un “resort”. Première lauréate du prix, Nathalie Azoulai a reu un trophée très élégant, sculpté par Pierre-Alexis Guinet, et pourra passer une semaine à l’hôtel de la Ponche. 

Nathalie Azoulai signe son livre à 11h, ce samedi 21 mai, jour de marché place des Lices. L’occasion donc d’aller àSaint-Tropez en un début de saison divin. 

visuels (c) YH

 

 

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Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

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