Le top des mangas de l’année 2015 : 30 séries immanquables
La profusion de mangas édités en France est telle, qu’il est facile de s’y perdre et de passer à côté de certaines séries proches de la perfection, ou très originales. C’est pourquoi Toute La Culture a sélectionné pour vous trente titres, tous genres confondus, classés en trois genres : nouvelles séries, séries qui se poursuivent et one shot.
Nouvelles séries :
The heroïc legend of Prince Arslan, d’Hiromu Arakawa chez Kurokawa, est l’une des très bonnes surprises de l’année. Premièrement, parce qu’il signe le grand retour d’Hiromu dans un manga d’action, et ensuite, parce que l’on est très content de découvrir une nouvelle série de cet infatigable maître du manga. Cette nouvelle série, adaptée du roman éponyme de Yoshiki Tanaka, narre la chute puis la renaissance du Prince du royaume de Parse : Arslan. Très intelligent, il parvient à s’entourer d’amis fidèles et sa ruse lui permet le plus souvent d’éviter le combat direct.
Ajin, de Gamon Sakurai aux éditions Glénat, est la grande sensation seinen du moment au Japon. Certains y voyant un successeur possible au très populaire Attaque des Titants (Pika). Déjà trois tomes et une histoire qui se complexifie juste comme il faut pour accrocher le lecteur. Au cours du XXe siècle, les premiers Ajin ont été découverts. Il s’agit d’êtres à l’apparence humaine, mais pratiquement immortels. Aussi, les autorités les chassent pour les étudier. Une fois capturés, ils sont soumis à de terribles tortures.
Kokkoku, de Seita Horio, aux éditions Glénat propose plusieurs thèmes judicieusement assemblés pour proposer une histoire à la richesse et la densité surprenantes en si peu de volumes. Une famille presque ordinaire voit sa vie basculer le jour où le plus jeune de ses membres est enlevé par une étrange secte. Tous les protagonistes sont alors transportés dans un espace figé sur lequel veille le Régent. Le trait est relativement inégal entre le traitement des hommes plus abouti que celui des personnages féminins. Dommage, mais c’est bien le seul point faible actuel du titre.
Jabberwocky de Masato Hisa aux éditions Glénat, a le mérite de proposer une histoire riche, pleine de références, des personnages attachants, et d’offrir à nos yeux ébahis de magnifiques planches. L’on y suit les aventures de Lily et Sabata, deux agents secrets transnationaux et inter-espèces (humains et dinosaures) chargés de maintenir la paix entre les humains et les dinosaures en ce début de XXe siècle. Univers steampunk totalement décalé et blagounettes sont de mise.
Ultraman de Eiichi Shimizu et Tomohiro Shimoguchi aux éditions Kurokawa. Avec cette nouvelle adaptation en manga, c’est un monument de la pop culture japonaise qui arrive en France. Cette nouvelle série est une suite directe aux aventures du géant venu de l’espace pour protéger la Terre. Les graphismes, d’une grande qualité, font parfois clairement penser aux comics américains dont Iron Man. La fin de chaque ouvrage contient un dossier documentaire sur Ultraman.
Last Hero Inuyashiki d’Hiroya Oku aux éditions Ki-oon est de ces ovni que l’on aimerait voir plus souvent. Un héros atypique, une histoire à tiroirs, un trait irréprochable et une réflexion de fond des plus intéressantes sur le Japon actuel et sa perte de valeur. Suite à un accident, le héros salary man, en phase terminale, méprisé par sa famille, se retrouve doté d’un corps cybernétique. D’abord déconcerté, il décide d’utiliser son nouveau pouvoir pour aider les autres. Mais était-il vraiment seul ce soir là ?
Silent Voice de Yoshitoki OIMA, publié aux éditions Ki-oon aborde deux tabous de la scolarité au japon : le handicap et l’ijime (brimades collectives sur un élève jugé faible). Un manga engagé qui ne laisse pas indemne (en particulier le premier tome) mais qui apporte également une note d’espoir. A noter, ce titre est en sélection officielle du festival d’Angoulême 2016. Sa jeune auteure a déjà reçu plusieurs distinctions au Japon pour cette série.
Sword Art Online Progressive de Reki Kawahara et Kiseki Himura chez Ototo manga, développe et améliore la célébrissime licence Sword Art Online (SAO). Les lecteurs frustrés par le traitement trop rapide du premier arc peuvent ici retrouver Kirito et Asuna, leurs héros favoris dans des aventures détaillées relatant leurs rencontres et leurs combats épiques pour leur survie dans le plus mortel des jeux en ligne. En effet, dans Sword Art Oline, le Game Over est synonyme de mort.
Saint Seiya Shô de Chimaki KUORI et Masami KURUMADA chez Kurokawa. La célèbre licence Saint Seiya (les chevaliers du zodiaque en VF) connait une nouvelle extension avec ce spin off qui s’attache aux guerrières au service direct d’Athéna. La jeune Shoko et sa sœur Kyoko sont aux prises avec la déesse de la discorde Eris. Seules l’intervention d’Athéna et leur propre volonté peuvent les sauver.
Kill la Kill de Ryô Akizuki, sorti aux éditions Kana, est assurément l’un des titres les plus déjantés et les plus dynamiques de ces dernières années. L’héroïne Ryûko Matoi s’inscrit dans une étrange académie afin de mener l’enquête sur la mort de son père. Bien vite, elle s’attire les foudres de la présidente des élèves Satsuki Kiryûin. A savoir, dans cette académie, les élèves les plus méritants reçoivent un uniforme spécial leur conférant une force surhumaine. Situations improbables, jeunes filles peu pudiques et combats titanesques.
Poison City du grand Tetsuya Tsutsui aux éditions Ki-oon. Après Prophecy, sa précédente série, Tetsuya Tsutsui revient avec une histoire puissante et une réflexion sur les dérives de la censure et du politiquement correct au Japon, et leur répercussion sur la culture et sur les mentalités. Un texte très personnel basé sur sa propre expérience, à découvrir absolument. Le trait est, comme toujours, très soigné et fouillé.
Lesson of The Evil d’Eiji Karasuyama d’après l’oeuvre de Yûsuke Kishi aux éditions Kana. Lesson of the Evil plonge le lecteur dans les histoires des éléves à problèmes d’un lycée japonais et du professeur qui tente de les résoudre à sa manière. Si l’on pense immédiatement à GTO à la lecture de ce synopsis, la ressemblance s’arrête là. En effet, le populaire monsieur Hasumi se démène pour régler les problèmes de ses élèves, mais ses méthodes basées sur la manipulation et l’élimination de ses adversaires, tout comme son sang froid et son coté manipulateur, font froid dans le dos. L’auteur pose ici la question de savoir si, pour lutter contre les démons, il ne faut pas en être un…
Pourquoi Seiya Todoin, 16 ans, n’arrive pas à pêcho ? de Shuya Uchino et Kanta Mogi, aux éditions Tonkam. Un shonen totalement surprenant, bien loin des canons du genre, qui s’est approprié les codes les plus mielleux des shojo pour en faire des ressorts comiques des plus efficaces. On rit beaucoup des déboires du jeune Seiya Todoïn auprès de la gente féminine. En effet, s’il a tout pour plaire (intelligence, physique avantageux, parents riches) il ne comprend rien du tout aux filles et se prend râteau sur râteau.
Séries qui se poursuivent avec succès
Silver Spoon d’Hiromu Arakawa aux éditions Kurokawa se poursuit. Le jeune Yugo est de mieux en mieux intégré à ses camarades et son intérêt pour le monde agricole grandit de jour en jour. Sa recherche de reconnaissance paternelle se poursuit pourtant, lui causant une certaine souffrance. Entre cours, club d’équitation, corvées et amitiés, la vie des lycéens du lycée agricole d’Ôezo est des plus mouvementées. Très inspirée de sa propre jeunesse, la géniale mangaka crée, comme à son habitude, une avalanche de gags.
Blood Lad de Yûki Kodama aux édition Kurokawa se poursuit joyeusement. Staz, le boss vampire totalement geek, cherche toujours un moyen de ramener Fuyumi à la vie. Mais voilà qu’il est toujours interrompu dans ses recherches par tout un tas d’adversaires venus lui mettre des bâtons dans les roues et quelques mandales aussi. Heureusement (ou pas) il est aidé (ou pas) par ses amis. Personnages loufoques, situations improbables, et graphismes très personnels font de Blood Lad l’une des séries le plus en vue du moment.
Ressentiment de Kengo HANAZAWA aux éditions Ki-oon est un seinen d’anticipation visionnaire, en deux gros tomes, à la croisée des mondes virtuel et réel. Takuro Sakamoto est l’image même du looser. Alors qu’il est sur le point de renoncer à tout, un de ses amis lui parle d’un nouveau jeu vidéo plus vrai que nature où les filles sont toutes amoureuses des joueurs. Décontenancé mais intrigué, il se lance dans l’aventure. Mais tout ne va pas se passer comme prévu, d’autant qu’une guerre est sur le point d’exploser dans ce monde virtuel. Un sujet très juste, tout comme les personnages. L’on plonge totalement dans le récit grâce à une bonne dose d’humour qui ne masque pourtant pas un malaise social. Les dessins sont originaux et fouillés à l’extrême.
Pandemonium de Sho Shibamoto aux éditions Ki-oon est l’une des perles de l’édition manga fin 2014-2015. Dans un monde triste, les sorciers commandent à “ceux qui hantent le ciel” de faire tomber la foudre rectiligne. Zipher, bien décidé à ramener à la vie sa fiancée, décide de se rendre au village des sorciers pour leur demander de la ramener à la vie. Mais ce qu’il découvre sur place est d’un tout autre genre que ce que racontaient les anciennes légendes. L’édition Latitudes (grand format) rend hommage aux magnifiques planches sépia de Sho Shibamoto et son graphisme si particulier.
Cesare de Fuyumi Soryo aux éditions Ki-oon est un manga historique des plus intéressants puisqu’il s’attache à retranscrire la véritable histoire de Cesare Borgia. Cesare Borgia, fils illégitime du pape, est un génie comme l’histoire en connait peu. Homme de la Renaissance accompli, il maîtrise tous les arts. Beau de sa personne il navigue dans un monde où intrigues et alliances politiques sont de mise, sans laisser de place à la réelle amitié. Guerrier émérite, il s’avère également redoutable sur un champs de bataille. Mais voila, le portrait que l’Histoire dresse de Cesare Borgia est des plus sombres : assassin, fourbe, violent, incestueux. L’auteure, aidée d’un spécialiste de la période, s’attache à dépeindre, dans la mesure du possible, le vrai visage de Cesare, et de faire la part de la vérité et de la légende noire. Issue du monde du shojo, Fuyumi Soryo possède un trait des plus fins et délicats, ainsi qu’un grand sens du détail.
Tokyo Ghoul de Sui Ishida aux éditions Glénat. Ken et les autres protagonistes ont beaucoup changé depuis le début de l’aventure, mais la réflexion sur les valeurs humaines reste de mise, de même que les révélations qui se succèdent annonçant une fin flamboyante qui risque d’en surprendre plus d’un. Sous ses magnifiques couvertures, Sui Ishida propose des planches des plus abouties. Pour ceux qui auraient échappé à ces ghoules, il est encore temps de succomber et de dévorer les 14 tomes du premier arc. La suite : Thokyo Ghoul RE arrive très prochainement.
Fate Zero de Gen Orobushi, le studio Type-Moon et Shinjirô aux éditions Ototo. Ce prélude du très fameux Fate Stay Night permet de découvrir ce qui s’est réellement passé lors de la précédente guerre du Graal. On y retrouve Saber et plusieurs autres protagonistes comme Lancer ou encore Archer. Humour, magie, combat et passages glauques sont au rendez-vous. Côté graphique, rien à redire, les protagonistes sont fidèlement retranscrits et les scènes de combat tout à fait lisibles.
Magdala the Alchemist Path d’ARISAKA Aco, HASEKURA Isuna et Tetsuhiro NABESHIMA aux éditions Ototo. Dans cette jolie série de quatre tomes, l’on suit la rencontre et les premières aventures de l’alchimiste retors Kûsla et de la jeune Fensis, nonne au lourd secret. L’on retrouve ici les thèmes chers à Isuna Hasekura : un monde médiéval où religion et alchimie s’entrechoquent sur fond de croisade et d’alliances contre nature.
Erased de Kei Sanbe aux éditions Ki-oon entraîne le lecteur dans une enquête vieille de 18 ans. Satoru dispose d’un pouvoir rare, celui de remonter quelques minutes dans le passé quand un drame est sur le point de se produire, afin de l’éviter. Kei Sanbe livre une série en apparence classique mais, dès le milieu du premier tome, le récit bascule totalement jusqu’à une fin de volume plus que surprenante sur les traces d’un tueur en série. Comme à son habitude, Kei Sanbe confronte ses jeunes héros à des situations qui les dépassent. Le style graphique de l’auteur est tout en rondeur, avec des visages très expressifs, des grands yeux et des personnages féminins aux formes pleines et généreuses.
Cagaster de Kachou Hashimoto aux éditions Glénat est un récit d’action inspiré de la Métamorphose de Kafka. Quelques centaines d’années dans le futur, une étrange maladie transforme les humains en insectes anthropophages, les Cagasters. Pour lutter contre cette menace, certains prennent les armes et deviennent exterminateurs. C’est le cas de Kidow, 17 ans, qui exerce depuis sa plus tendre enfance. Un jour, il recueille la jeune Ilie. Sous son apparence fragile, cette dernière pourrait bien détenir une part de la solution pour endiguer ce fléau. Création originale pour Glénat, ce manga s’avère aussi beau que prenant.
Les vacances de Jésus et Bouddha de Nakamura Hikaru aux éditions Kurokawa. Ce manga nous narre, comme son nom l’indique, les vacances (incognito) de Jésus et Bouddha au Japon. Les deux déités ont décidé de revenir sur terre après plusieurs millénaires au paradis à veiller sur l’humanité. S’enchaînent alors les gags de situations et les rencontres cocasses au fil des événements de la vie quotidienne et des fêtes chrétiennes et bouddhiques.
Plum de HOSHINO Natsumi aux éditions Soleil est un manga des plus doux et kawaii. L’adorable duo des chats Plum et Flocon risque bien d’en faire craquer plus d’un avec leurs petites histoires sous formes de tranches de vie. Ces historiettes sont douces, ce qui n’empêche pas les scènes d’actions félines. Les dessins sont très beaux. Une histoire qui plait autant aux petits qu’aux grands. La série est graphiquement aboutie avec des chats plus vrais que nature, très expressifs et mignons. Les couvertures couleurs sont absolument ravissantes.
Spice and Wolf de KOUME Keito et HASEKURA Isuna aux éditions OTOTO est assurément un seinen prenant et envoûtant. Kraft Lauwrence, marchand itinérant de 27 ans, fait un jour la rencontre d’Holo, une jeune fille affirmant être l’incarnation de la déesse louve des moissons. Incrédule mais intrigué, Lauwrence accepte de la raccompagner jusqu’à son village natal, dans le nord du pays. Bien vite, Holo révèle tout son potentiel, d’autant que Lawrence a tendance à se mettre en danger. Un récit d’aventure à la croisée des mondes païens et de la puissante église sur fond d’économie médiévale, servi par un ravissant coup de crayon.
One Shot :
Elle s’appelait Tomoji de l’illustre Jiro Taniguchi aux éditions rue de Sèvres est un biopic atypique dans l’oeuvre du mangaka. Une oeuvre singulière à plus d’un titre. Tomoji est une jeune fille vivant dans la campagne japonaise du début du XXe siècle. Tomoji n’a pas une vie facile, mais jamais elle ne se plaint ni ne démérite, et elle affronte les périodes de bonheur et de malheur avec la même énergie. C’est également l’histoire d’une rencontre avec l’amour de sa vie. L’on retrouve indéniablement la patte du maître avec un récit bien mené faisant passer le lecteur par une palette de sentiments enveloppés dans une douce nostalgie. La narration est émaillée d’une multitude d’allers retours dans le temps, et pourtant le lecteur n’est jamais perdu. L’on retrouve l’affection du maître pour les récits calmes et la représentation des grands espaces.
Les deux Van Gogh d’Hozumi aux éditions Glénat retrace, de manière quelque peu romancée, la relation quasi fusionnelle entre les deux frères Van Gogh : Théo et Vincent, avec une mise en lumière particulière du premier. Entre Théo, le marchand d’art de chez Goupil, fantasque, tapageur et enjôleur et Vincent, naïf génie de la peinture qui regarde le monde avec les yeux émerveillés d’un enfant, c’est une histoire d’admiration et de jalousie qui s’écrit. Entourés de toute une galerie de personnages célèbres (Toulouse-Lautrec, Gerôme, etc.) le deux frères tracent leur chemin. A la surprise générale, c’est Théo qui est mis en avant. Graphiquement, le style long et fin est typique du genre shôjo. Un soin tout particulier est apporté à la représentation des tableaux. Les deux Van Gogh est une jolie histoire originale sur l’amour fraternel et la passion pour l’art. L’ouvrage a reçu le très populaire prix “Kono manga ga Sugoï” (Ce manga est incroyable) 2014.
Gigantomachia de Kentaro Miura chez Glénat est un manga étrange et prenant. Dans un monde post apocalyptique, Delos, homme puissant mais candide et foncièrement gentil, traverse les terres hostiles, accompagné de Promé, une étrange jeune fille à la recherche de civilisations cachées et de géants qu’ils nomment « fragments de Gaya ». Leurs pas les conduisent dans le désert des hommes scarabées, de redoutables guerriers opposés depuis de longues années aux soldats de l’Empire. Après un début in média res, ce récit testostéroné prend un tournant plus surprenant. Ce one shot séduit par son récit original et bien mené et par la qualité de ses dessins à la fois détaillés et précis possédant une grande force d’expression. L’on regrette toutefois que le récit soit trop court.
L’oiseau bleu de Takeshi Murakami aux éditions Ki-oon est l’un des récits les plus touchants de l’année par ses thèmes forts abordés avec lucidité et humanisme. Une très belle réussite. Naoki a tout pour être heureuse, un fils parfait et un époux aimant et attentionné. Mais tout bascule un jour en rentrant de pique nique. La voiture fait une sortie de route, le petit garçon ne survit pas au choc, son père tombe dans le coma et Naoki est à peine blessée. Afin de continuer à former une famille, Naoki se rend tous les jours à l’hôpital au chevet de son époux. Mais étrangement, elle continue de chercher son fils partout et de l’attendre. C’est un combat quotidien pour la jeune femme qui ne vit plus que pour ses absents, sans la possibilité de travailler. Mais un miracle est toujours possible, alors elle tente de s’ accrocher. Cet ensemble de récits, écrit suite aux catastrophes du 11 mars 2011 au Japon, sont d’une charge émotive extrême. Les récits, criants de vérité et de pudeur, happent le lecteur. La galerie des personnages permet au plus grand nombre de se retrouver et de s’identifier aux personnages et aux situations.
Visuels : Couverture des ouvrages + photographie ©Sandra BERNARD