“Lazare mon amour”, Gwenaëlle Aubry entre dans l’intimité de Sylvia Plath
Les éditions L’Iconoclaste publient le texte sur lequel s’appuie le spectacle Lazare mon amour. Un texte fin et fort qui permet d’entrer dans le laboratoire intérieur, écorché et créatif, de la poétesse américaine Sylvia Plath.
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Elle est belle, élégante, talentueuse et elle a épousé le plus grand poète anglais de son temps. Et pourtant, la violence de son suicide à 30 ans fait encore couler beaucoup d’encre.
Gwenaëlle Aubry fait revivre cette “Lady Lazarus” depuis ses blessures d’enfance à la fin, en passant par la première chute qui donnera lieu à la Cloche de détresse et les affres d’une femme au foyer ayant peur de disparaître derrière les choux, les casseroles, les enfants, pendant que son mari arpente les sentiers glorieux de la création. Un beau texte, sont la force mais peut-être aussi la faiblesse trop respectueuse est que les mots de l’auteure semblent imbibés de la musique des poèmes de Sylvia Plath.
Gwenaëlle Aubry, Lazare mon amour, L’Iconoclaste, 80 p., 15 euros. Sortie le 13 janvier 2016.
visuel : couverture du livre.