“La Pire. Personne. Au monde”, Douglas Coupland caricature à foison
L’auteur canadien du roman culte Generation X (Robert Laffont, 1993) continue de tisser son oeuvre bilan des désorientations de nos sociétés post-industrielles du spectacle. Féroce et imagé, La Pire. Personne. Au monde est un roman où l’on rit jaune. A lire au Diable Vauvert dès le 20 août 2015.
[rating=2]
Le roman traite des aventures du vidéaste has been et un peu beauf, Raymond Gunt, que son ex-femme branche sur un bon plan en tant que caméraman d’une émission de télé-réalité type “Survivor” aux paradisiaques îles Kiribari. Parti pour se la couler douce auprès de jolies nanas et exploiter son assistant, loin de tout règlement occidental, l’odieux personnage est à chaque fois le dindon de la farce, dans un rôle de punching ball où il fait en fait le bien… même s’il est la pire. personne. au monde…
Aussi facile à suivre qu’un feuilleton télé, très ironique et bourré d’expressions imagées, le nouveau roman de Douglas Coupland est léger- pour le meilleur et pour le pire- dans sa satire de notre société ultra-médiatique. Prévisible et agréable, l’intrigue se suit avec amusement mais sans passion ou compassion. Les fans attendront en vain le moment saisissant où celui qui dessine une jolie caricature sais aussi se faire un peu penseur et moraliste.
Douglas Coupland, La Pire. Personne. Au monde, Au Diable Vauvert, trad. Walter Gripp, 368 p., 20 euros, Sortie le 20 août 2015.
visuel : couverture du livre
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One thought on ““La Pire. Personne. Au monde”, Douglas Coupland caricature à foison”
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Pea Nut
J’ai lu ce livre, il est génial !!