Les amazones de la terreur

Fanny Bugnon, docteure en histoire, et enseignante à l’université Rennes 2, analyse la « femme terroriste ».

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LES AMAZONES DE LA TERREUR
Durant le dernier tiers du XXe siècle, de nombreuses femmes, rejoignirent les rangs d’organisation politiques violente comme : la Fraction Armée rouge allemande, les Brigades rouges italiennes, Action directe en France.
Certaines tuèrent, avec violence.
Les médias surpris de cette violence féminisme les appelèrent « les amazones de la terreur », et créèrent pour elles une nouvelle catégorie, celle de la » femme terroriste ».
Ce livre examine les mutations du milantisme de l’après 68, et l’essor de la deuxième vague féministe.

DES FIGURES MYTHIQUES POUR PENSER LA VIOLENCE POLITIQUE DES FEMMES
On pense à « La pasionaria », pour son célèbre discours » No pasaran », lors du coup d’État de Franco en Espagne (évoqué également par Hemingway).
Il y a eu beaucoup de film, sur ce sujet.
Aujourd’hui, on retrouve encore des femmes violentes, comme les FARC en Colombie
Un ouvrage original, tant sur la forme, que sur le fond.
C’est également, un autre regard sur le féminisme.

« La plus grande gloire pour une femme est qu’on ne parle pas d’elle, disait Périclès qui était, lui, un des hommes dont on parla le plus. »
Virginia Woolf Une chambre à soi 1929

Fanny Bugnon, Les « Amazones de la terreur » Sur la violence politique des femmes, de la fraction Armée rouge à Action directe, Édition Payot-Rivages, mars 2015, 21 euros, 229 pages.
visuel : couverture du livre