A la rencontre de B.B., le mythe Bardot dans ses grandes lignes
Après une bio efficace de Steve Jobs, les éditions collection privée poursuivent leur quête d’icônes avec la parution par la journaliste d’Oriane Oringer (qui avait notamment signé “Anne Sinclair, une femme dans la tourmente) d’un portrait de Brigitte Bardot. Tandis qu’aux USA, le mythe Bardot se perpétue, notamment à travers une expo de photos.
Dans une lettre fort étrange adressée à BB l’auteure de sa biographie lui dit qu’elle préfère parler de Bardot avec ses mots. Une grande partie de ce nouvel ouvrage s’inspire donc de “Initiales B.B.” auxquels s’ajoutent interviews, ainsi que données extraites de wikipedia et site de fans. A noter : une biblio très honnête en fin d’ouvrage. Mais point de rencontre ou d’exclus et aucun point de vue cinématographique. Cette bio témoigne d’un vrai sens de la concision dans une optique résolument “people”.
Comme dans l’expo qui lui était consacrée à Boulogne il y a deux ans, on suit donc l’enfant corsetée et attachée à sa mère, la femme révélée par Vadim, puis chaque amant important -devenu mari, le cas échéant- fait l’objet d’un chapitre concis. Au centre, un carnet de photos non classées dans leur ordre chronologique et puis, la reproduction de certaines interviews. Léger et pétillant, écrit dans un style tout à fait journalistique, cette rencontre de BB est une lecture de plage cent pour cent certifiée. “Coquillages et crustacés”, donc.
Orianne Oringer, “A la rencontre de B.B.”, éditions exclusif collection privée, 257 p., 20 euros, Sortie le 28 juin 2012.