Sun Xinyi – Paysage Chinois

Sun Xinyi – Paysage Chinois

13 March 2017 | PAR Rigollaud-Eric

L’lnstitut Confucius de l’Artois, La Qsp galerie et Bureau d’Art et de Recherche vous convient dans le cadre du 3ème Festival Les Arts de la Chine à l’exposition de Sun Xinyi – Paysage Chinois

Vernissage-rencontre_ Samedi 4 février – à partir de 17:30
Exposition 4 > 25 février 2017
Jeudi 15:00 > 20:00
Vendredi, samedi et 1er dimanche du mois 15:00 > 18:30

Sun Xinyi est né le 20 mars 1947 à Shanghai et vit à Paris. Tout en s’inscrivant dans la tradition des grands maîtres de la peinture chinoise, son travail questionne les liens et divergences entre culture orientale et culture occidentale. Son geste tire sa puissance d’un art spirituel, où la créativité et l’expression de l’artiste s’expriment d’une toute autre manière que dans la peinture occidentale. C’est donc tout en étant hors de nos habituels repères culturels – la tradition des Beaux-Arts, son éclatement avec la modernité et la prolifération des modes d’expression qui s’en est suivi – que Sun Xinui s’inscrit dans le monde des arts contemporains.

Vivant en France depuis plus de 15 ans, Sun Xiniy s’intéresse aux paysages d’Europe. Après avoir appris, dans les années soixante, la peinture de fleurs et d’oiseaux auprès de Qiao Mu, la peinture de paysages auprès de Ying Ye Ping et Lu Yan Shao, c’est auprès de Shi Tao, peintre au style prononcé, que Sun Xinyi développe son propre geste. Selon Shi, “le pinceau et l’encre doivent s’adapter au temps”, “parcourir toutes les montagnes insolites avant de les esquisser”. Les techniques traditionnelles de la peinture deviennent alors, pour Sun Xiniy, le moyen d’épanouir sa personnalité.

En 1987, il se rend au Japon pour étudier à la Tama Art University de Tokyo. Et en 1990, Il s’installe en France et rapidement à Paris. Depuis, il y poursuit sa carrière artistique, tout en exposant régulièrement en Chine et au Japon.

Egalement philosophe et cartomancien, les pensées bouddhistes et taoïstes fondent toute son oeuvre. De même que, selon le Taoïsme, le Yin et le Yang s’imprègnent l’un dans l’autre, de même, la campagne française, les collines, les châteaux, les paysages le long de la Seine, les Alpes, se fondent dans l’ombre et la lumière de son pinceau chinois – et l’on pourrait dire que c’est tout l’Orient et l’Occident qui s’imprègnent l’un dans l’autre.

La peinture de Sun Xinyi n’est pas atemporelle : il faut la regarder avec une autre conception du temps que celle, occidentale, de la succession ou de la narration. C’est une peinture où la temporalité est celle de la transformation, mouvement dans lequel les nuances et les différences se creusent dans l’immanence de la Voie.

Dans le cadre du 3ème Festival Les Arts de la Chine
organisé par l’Institut Confucius de l’Artois du 27 janvier au 28 février 2017

BERNARD PIVOT
Saint Valentin au Cuba Compagnie
Rigollaud-Eric
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