Julie Fuchs – La Virtuosité dans l’Opéra Français

24 November 2011 | PAR theatre_imperialde_compiegne

Paris fut, au XIXe siècle, la capitale de l’opéra. Des compositeurs français y donnèrent une multitude d’opéras ; d’autres, venus d’Italie, d’Allemagne ou d’ailleurs, choisirent de s’y installer et rivalisèrent de luxe mélodique en offrant à leurs interprètes des airs brillants dans lesquels la virtuosité se fait outil d’expression.

Il fut un temps où la virtuosité était décriée. On a compris, ensuite, qu’elle seule pouvait exprimer la joie, l’ivresse, la fureur, la folie, l’extase, et qu’elle était en soi une manière d’exalter le chant et la musique elle-même. Dans la foulée du bel canto italien du XVIIIe siècle, dont Rossini et Donizetti sont les successeurs, et avec l’apport de l’orchestre qui a pour fonction de remplir des salles de plus en plus grandes, les chanteurs accroissent leurs moyens vocaux, leur volume, leurs prouesses techniques. Ils mettent leurs vocalises et autres roulades au service de l’expression dramatique.

Julie Fuchs, aussi à l’aise dans le jazz que dans l’opéra ou l’opérette (elle fut une brillante Maria dans La mélodie du bonheur au Théâtre du Châtelet en 2010), nous offre ici, avec la complicité d’Alphonse Cemin, un florilège de pages dans lesquelles la pyrotechnie vocale a autant pour but d’éblouir que s’émouvoir.

La virtuosité au service des passions : du grand art !

Le travail c’est la santé, dicton provisoire / cie 3 mètres 33
Galerie Magda Danysz
theatre_imperialde_compiegne

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