Transformers 2 : la revanche – La critique
Plein les yeux ! C’est la première chose que l’on pense dès le début de ce blockbuster. Oui mais pas seulement !
Michael Bay signe là une suite à la hauteur du premier opus : l’action est partout, la réalisation impeccable, les effets très nombreux et saisissants.
Avec 46 modèles de robots filmés avec grandeur et sous tous les angles, notamment lors de leurs métamorphoses, Transformers 2 se déroule deux ans après que le jeune Sam Witwicky (Shia Labeouf) ait sauvé notre terre de la guerre entre les gentils (Autobots) et les mauvais (Decepticons) robots extraterrestres. Depuis, le Secteur 7 a été démantelé pour faire place au NEST, une nouvelle agence secrète et militaire où Marines et Autobots travaillent main dans la main. Bien sur, le grand, beau, rouge et métallique Optimus Prime, dernier descendants des Prime, est de la partie ainsi que Josh Duhamel dans le rôle cliché du Sergent Lennox.
Sam, lui, s’efforce de suivre une vie normale et s’apprête, comme tout américain chanceux, à entrer à la fac. Seulement voilà, alors que pour tout autre étudiant il s’agit de quitter l’ennuyeux domicile familial pour un campus universitaire alcoolisé, c’est sa copine, Mikaela Banes, interprétée par la somptueuse Megan Fox, que notre jeune héros laisse derrière lui. La première apparition de la belle explique très vite sa réticence à ce sujet. De plus, Sam doit également laisser Bumblebee, sa Camaro jaune extraterrestre.
Fort heureusement, pour nous, spectateurs, et pour Sam, amoureux, les Decepticons l’ont mauvaise, et gardent leur précédente défaite en travers de la gorge. La guerre va reprendre de plus belle.
La claque graphique des effets spéciaux ne s’interrompt que rarement et pour d’avantage de plaisir : Megan Fox n’a jamais été aussi belle et son jeu d’actrice est, pour ce premier rôle féminin, très crédible .
Mais là où Transformers 2 frappe fort, c’est là où on ne l’attend pas: son scénario est à la hauteur.
Attention, Spoilers : la suite de cet article révèle des éléments importants du scénario de Transformers 2. A ne pas lire si vous souhaitez découvrir le film par vous même.
Le spectateur en apprend beaucoup plus sur l’origine des Autobots et la guerre avec les Decepticons : les robots puisent leur énergie dans les soleils de galaxies. A l’origine, les Prime, alors au nombre de 7, s’étaient jurés de ne détruire que ceux de galaxies inhabitées. Très vite, l’un d’entre eux, le cupide The Fallen (Le « déchu » – non traduit dans les sous titres) dérogera à cette promesse. Il est le père des Decepticons et au fondement de la guerre.
C’est donc pour une machine à détruire le soleil et sa clé, toutes deux planquées au fin fond de l’Égypte, que la guerre reprend de plus belle. Quels décors : Pyramides, monuments et déserts sous les feux d’armes extraterrestres et humaines. Les Decepticons appuyés par un Megatron fraîchement évadé et un The Fallen revenchard s’attaquent à la moitié de l’armée américaine et jordanienne épaulés par les Autobots démunis d’Optimus décédé en sauvant Sam au début de l’épisode. Ce dernier, accompagné par Mikaela va découvrir la menace et reprendre du service pour déjouer le mal et ressusciter le géant rouge.
On note tout de même une fausse note : le film voit son fil directeur décousu par un début nécessaire à la compréhension mais indépendant des faits principaux. En fait le scénario est presque trop riche pour être exploité abondamment, même sur 2 heures et demi haletantes. On souhaiterait en savoir plus : quelles sont les opérations réalisées par le NEST ces 2 dernières années ? Comment les robots restent-ils inconnus du public ? Bref, comment fonctionne cette agence ?
Enfin, remarquons l’humour d’avantage présent dans ce second volet avec des mini robots attachants et des parents Witwicky intenables dont les répliques font globalement mouche même si certaines tombent très à plat.
Pour résumer, Transformers 2 est un excellent divertissement dont chacun des 302 millions de dollars dépensés s’explique par une présence esthétique inégalée, avec un casting rafraîchissant et un scénario travaillé qui ravira les fans de la licence mais aussi tout bon amateur de films d’action. Si Bay signe Transformers 3, nous aussi !
Transformers 2, de Michael Bay, en salle le 24 juin
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3 thoughts on “Transformers 2 : la revanche – La critique”
Commentaire(s)
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D A R T H
dites, la rédaction, j’ai un service à vous demander, vous pourriez classer les titres du score dasn l’ordre du film ?
01 – prime
02 – einstein’s wrong
03 – nest
04 – the shard
05 – the fallen
06 – infinite white
07 – heed our warning
08 – the fallen’s arrival
09 – tomb of the primes
10 – forest battle
11 – precious cargo
12 – matrix of leadership
13 – i claim your sun
14 – i rise, you fall
tedsifflera3fois
Dans la droite lignée du premier opus, Transformers 2 est un blockbuster à peine regardable avec un scénario encore plus faible et des effets spéciaux encore plus assommants. Ma critique :
http://tedsifflera3fois.com/2011/10/19/transformers-2-la-revanche-critique/