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“Roar”, le film le plus dangereux au monde ressort sur les écrans

“Roar”, le film le plus dangereux au monde ressort sur les écrans

10 April 2015 | PAR Simon Théodore

Qui a dit que les lions n’étaient jamais que des gros chats ? L’équipe du tournage de Roar, surnommé “le film le plus dangereux de l’histoire du cinéma”, n’est probablement pas d’accord avec cette assertion. 34 ans après sa première sortie, le long métrage de Noel Marshall (L’Exorciste, 1973) ressort sur les écrans américains.

La réalisation du film fut une catastrophe de six années. Le scénario met en scène un scientifique excentrique se battant pour la défense des animaux en voie de disparition. Ainsi, des humains devaient cohabiter avec des félins, tous plus sympathiques uns que les autres, comme des lions, des guépards ou encore des tigres. Le casting était composé de la femme de l’époque du réalisateur, Tippi Hedren (Les Oiseaux, 1963), de lui-même ou encore de Mélanie Griffith (La Fugue, 1975). Ce film fut un échec total, tant sur le plan humain que sur le plan économique. Le tournage ne devait durer que six mois et le coût total s’élèverait à 17 millions de dollars pour seulement deux de recettes.

L’aspect le plus chaotique résida dans la cohabitation des humains avec ces prédateurs. La domestication se résuma à un véritable échec avec les nombreuses blessures engendrées par ces bêtes sauvages. Pour certains, certaines d’entre elles furent graves, très graves. Pas de morts à signaler mais les points de suture sont incalculables ! Le directeur de la photographie, Jon de Bont, en eut 220 , 50 pour Mélanie Griffith et 56 pour John Marshall. Au total, soixante dix personnes furent blessées.

Ces animaux sauvages n’ont pas du saisir l’intention louable de ce projet cinématographique et ces incidents semblent avoir été mis en avant pour la promotion de cette réédition. Le film devrait donc ressortir en salle, aux Etats Unis, le 17 avril prochain. Pour avoir une idée de ce que donne le rapport de l’homme avec ces bêtes, il vous suffit de regarder cette bande annonce. À la vue de la puissance de ces  bêtes, il est facile d’imaginer le calvaire enduré par les acteurs.

Visuel : DR

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Simon Théodore

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