
Cannes, compétition officielle, le Palmarès de la 66e édition
Au terme de 11 jours de compétition et d’une vingtaine de films projetés, le Palmarès de la 66e édition du Festival de Cannes vient d’être dévoilé au cours de la traditionnelle cérémonie de clôture.
Audrey Tautou, divine en rose et rouge, a annoncé avec tristesse : “C’est fini”, et avec humour, allusion aux vols déments qui se sont abattus sur la Croisette : “Tous les bijoux, enfin presque, vont retrouver leur coffre-fort.”
En directeur de jury chiquissime, Steven Spielberg a salué “le respect par lequel les artistes ont investi leur âme” dans leur films.
La très convoitée Palme d’Or a été décernée, on le sentait venir, à La vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche.
Le Grand Prix a été attribué àInside Llewyn Davis de Ethan et Joël Coen, qui sortira en salle le 6 novembre.
Le Prix du Jury est allé à Tel père tel fils de Kore-Eda Hirokazu.
Bruce Dern a décroché le Prix d’Interprétation Masculine pour son rôle dans Nebraska d’Alexander Paine, tandis que le Prix d’Interprétation Féminine a été décerné à Bérénice Bejo pour son rôle dans Le Passé d’Asghar Farhadi. On s’y attendait !
Amat Escalante, pour le beau et éprouvant Heli, remporte le Prix de la Mise en Scène.
Pour le Prix du Scénario, c’est Jia Zhangke qui a été primé pour l’un de nos films coups de cœur, A touch of sin.
La Caméra d’or est revenue à Antony Chen pour Ilo Ilo. Il a rappelé que c’était “la première fois qu’un long métrage singapourien est primé à Cannes”.
Enfin, la Palme d’Or du court-métrage a été attribuée à Safe, du réalisateur coréen Moon Byung-Gon.
C’est avec regret que l’on voit La Grande Bellezza repartir bredouille.
Toutes nos critiques des films vus en compétition sont à retrouver dans notre Dossier Cannes.
Visuel : © Yaël Hirsch.