Cinema
Agenda cinéma de la semaine du 26 août

Agenda cinéma de la semaine du 26 août

26 August 2020 | PAR Chloé Hubert

Cette semaine au cinéma: le dernier Christopher Nolan très attendu, une comédie française de Delépine/Kervern avec un très beau casting, Irréversible de Gaspat Noé qui ressort dans l’ordre chronologique mais aussi un très beau film japonais et un documentaire touchant sur la question du genre et de la sexualité.

Tenet de Christopher Nolan

Le nouveau film de Christopher Nolan met en scène un John David Washington décidé à se battre pour sauver le monde. Il sillonne l’univers crépusculaire de l’espionnage international dans une dimension qui dépasse le temps, ou plutôt qui le renverse.

Découvrez notre critique ici

 

Effacer l’historique de Benoît Delépine et Gustave Kervern

Le dixième film réalisé par le duo Delépine/Kervern raconte l’histoire de trois voisins en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Marie (Blanche Gardin) tourne une sextape et est victime de chantage, Bertrand (Denis Podalydès) voit sa fille harcelée sur les réseaux sociaux et Christine (Corinne Masiero) est chauffeur VTC qui accumule les mauvaises notations. Ils vont décider de mener le projet fou et de partir à la poursuite des GAFAM, tels des Don Quichottes, pour récupérer leurs données et retrouver un peu de dignité.

Découvrez notre critique ici

 

 

Irréversible – Inversion Intégrale de Gaspar Noé

Irréversible, c’est une histoire de viol et de vengeance qui raconte l’histoire d’Alex (Monica Bellucci), victime de viol en sortant d’une soirée, ce qui déclenche un irrépressible désir de vengeance de la part de son amant Marcus (Vincent Cassel) qui part dans une chasse à l’homme avec son ami Pierre (Albert Dupontel). La particularité du film était de se dérouler dans l’ordre antéchronologique. 18 ans après sa sortie, Gaspar Noé sort une nouvelle version du film baptisée « inversion intégrale » dans lequel l’intrigue se dévoile dans l’ordre: du bonheur au chaos. 

Découvrez notre critique ici

 

 

Un jardin qu’on dirait éternel de Tatsushi Omori

Dans une maison traditionnelle située au sud de Tokyo, à Yokohama, deux cousines, Noriko (Haru Kuroki) et Michiko (Mikako Tabe) s’initient à l’art de préparer le thé. Un film qui se concentre davantage sur la trajectoire intime de Noriko qui abandonne petit à petit son ambition de faire carrière dans le monde de l’édition pour assimiler le rite ancestral de préparation du thé, en compagnie de Madame Takeda (Kirin Kiki). Une douce parenthèse de sérénité ancestrale narrant en même temps le long chemin de croix d’une jeune adulte de la classe moyenne japonaise vers la sérénité la plus totale.

Découvrez notre critique ici

 

 

Madame de Stephane Riethauser

Ce film est une forme de documentaire construit à partir d’images d’archives familiales qui s’étalent sur trois générations. Le réalisateur fait dialoguer de manière touchante  sa propre histoire avec celle de sa flamboyante grand mère autour des questions de sexualité et de genre. Deux histoires qui s’entremêlent et qui sont marquées par la poids de la société patriarcale. Une mise en parallèle à la fois réel et imaginaire de leurs vies, des attentes et des contraintes qui les dictent, de leurs jeunesses, de leurs aspirations. 
 
 

 

Visuel: ©Affiche officielle Tenet

“Le fil rompu”, le premier roman savamment monté de Céline Spierer
“Le Dit du Mistral” d’Olivier Mak-Bouchard: voyage au coeur du Luberon
Chloé Hubert

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration