[Critique] « Everyone’s going to die » de Jones au cinéma le 9 juillet

Premier film de deux jeunes réalisateurs britanniques venus de la publicité, Everyone’s going to die est- comme son titre ne l’indique pas forcément- une comédie existentielle sur la côte anglaise déserte. Une oeuvre douce-amère à découvrir le 9 juillet en salles.

[rating=3]

Allemande implantée sur la côté britannique, face au continent européen, Mélanie (Nora Tschirner) est fiancée avec artiste qui la délaisse un peu et n’arrive à trouver ni métier, ni vocation. Alors qu’elle erre, comme hors du temps, elle tombe sur Ray (Rob Knighton) d’une quinzaine d’années son aîné, habillé comme un mafieux sicilien et venu à la fois (trop tard) pour l’enterrement de son frère et un job un peu louche. Ces deux âmes paumées vont se trouver dans une longue marche mélancolique au bord de l’eau.

C’est , cadré avec grâce, un peu trop gonflé de musique “indé” et mettant en scène des situations complètement décalées à la manière des film indépendants américains que les deux réalisateurs de JONES affectionnent, Everyone’s going to die charme par ses deux personnages touchants et le contraste qui se joue entre ses deux acteurs : le mutique “nordique” Rob Knighton et la volubile fantasque Nora Tschirner. Un premier film maîtrisé, tout en sensualité et en rire léger.

Everyone’s going to die, de JONES, avec Nora Tschirner, Rob Knighton, Kellie Shirley, Grande-Betagne, 2014, arp selection, sortie le 9 juillet 2014.

Visuel : (c) photo officielle du film