Arts
Pharrell Williams, protecteur de l’art contemporain

Pharrell Williams, protecteur de l’art contemporain

27 February 2014 | PAR Audrey Altimare

En plus d’être une machine à tubes, il est futile de rappeler le succès planétaire de « Get Lucky » en featuring avec  les Daft Punk et le distributeur de bonne humeur « Happy », Pharrell Williams est aussi amateur d’art. Il a ainsi prêté 700 de ses œuvres personnelles au musée canadien du design, pour une exposition qui invite à la réflexion sur l’art, « This is not a toy ».

Se tenant à Toronto, au musée Design Exchange (DX), l’exposition « This is not a toy » regroupe 700 œuvres personnelles du chanteur/producteur Pharrell Williams. Regroupant des sculptures contemporaines, des figurines et des œuvres d’art signées par des artistes du Art Toys comme Tokashi Murakami, Kaws, Coarse ou Franck Kozik, l’exposition se veut aussi détentrice d’un message. Selon les termes employés par le musée, ces œuvres sont « l’expression d’une esthétique, d’un concept ou d’une idée ». Cette idée est celle d’inviter le visiteur à une réflexion sur le jouet et sa place dans la culture contemporaine et le design contemporain.

Mais Pharrell Williams, n’a pas seulement contribué à cette initiative en prêtant des œuvres, il a également joué un rôle de mécène. Le Design Exchange est à ce jour le seul musée canadien dédié au design et aux autres formes d’art qui lui sont relatives. Malheureusement, les aides publiques accordées à la réalisation de ce projet n’ont pas été suffisantes. Deux solutions ont alors été mises en place, tout d’abord, la création d’un système de dons sur internet pour la première fois dans l’histoire du musée, ce à quoi a été ajouté la générosité du chanteur. Ce dernier a notamment donné de son temps et de sa personne pour que DX puisse entrer directement en contact avec les artistes, ce qui aurait été difficile sans son intervention.

La passion de l’art se ressent même dans le nom de l’exposition  « This is not a toy » (Ceci n’est pas un jouet), référence directe et reconnue par le concerné, à René Magritte et son œuvre, « Ceci n’est pas une pipe ». Pharrell Williams se dévoile donc fin amateur d’art et revêt les traits d’une muse des temps modernes.

Visuels: capture d’écran Terry Richardson, Affiche de l’exposition

Vogue Paris aide la jeune création contemporaine
Gagnez 5×2 places pour l’after Mondial du Tatouage au Glazart le 8 mars
Audrey Altimare

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration