Marc Riboud et Wu Jia Lin, « Regards croisés » sur la Chine
La Chine des années 60 et celle d’aujourd’hui, celle de Shangaï, de la Cité interdite ou de la province de Hunan ; la Chine vu par un Français, Marc Riboud, ou par un « autochtone », Wu Jia-Lin… Le tout à la galerie Lipao-Huang (Paris 6e), jusqu’au 24 décembre.
En France, Marc Riboud est le photographe du peintre de la Tour Eiffel… L’homme, né en 1923 à Lyon, a fait le tour de la planète, a couvert l’indépendance de l’Algérie et beaucoup travaillé en Asie. L’histoire de son arrivée en Chine est contée à la Galerie Lipao-Huang, devant une photo prise, le 31 décembre 1956, dans un train coincé à la frontière entre Hong Kong, alors britannique, et la Chine communiste :
Ci-dessous, autre femme passée dans les filets de l’objectif de Marc Riboud. Le cliché a été pris en 1967, mais la vieille femme témoigne de la Chine d’un autre âge. Habillée en aristocrate, elle fume, comme seules les femmes chinoises âgées peuvent se le permettre, car elles sont considérées comme étant au dessus des lois :
Dans la deuxième salle de la galerie, sont exposées des œuvres de Wu Jia-Lin (1942-), des clichés en noir et blanc de sa région, le Yunan, région du Sud-Ouest de la Chine. Sur ces photos, les affiches L’oréal et les jeunes femmes pressées viennent boulverser les ânes et les ruines…
« Chine regards croisés », galerie Lipao-Huang jusqu’au 24 décembre, 16 rue Dauphine, Paris 6e, Métro Odéon. 01 43 54 14 90