Les vernissages de la semaine du 25 septembre
Cette semaine, les galeries sont moins riches en propositions mais laissez-nous quand même vous présenter notre sélection. Installations, sculptures et photographies, Paris recèle toujours de nouveautés artistiques à découvrir !
Richard Deacon, “Alphabet, sculptures et dessins”
Figure marquante de la sculpture contemporaine anglaise, Richard Deacon continue ici d’étudier les espaces et les formes au moyen d’une gamme variée de matériaux. Ses sculptures biomorphes et ses objets onduleux occupent majestueusement leur environnement et font partie des oeuvres les plus complexes de la sculpture moderne. Dans cette exposition, trois céramiques et trois oeuvres en acier revêtues de laque de couleur vive de la série “Alphabet” se font face. Contrastes forts entre sobriété de l’alliage métallique qui s’oppose aux volutes de la céramique. Les racines du travail de Deacon sur la sculpture sont perceptibles grâce à la série des 12 oeuvres sur papier exposées également à la galerie Thaddaeus Ropac. C’est jusqu’au mardi 30 septembre.
Raul Guerrero, “Vitrine”
Bar Portraits : California est une série de trois expositions . L’artiste décide de peindre à partir de photographies de ses amis, prises dans des bars en Californie du Sud, ainsi que des photos des lieux eux-mêmes. Entre les murs de la galerie Air de Paris, et ce jusqu’au 19 novembre, venez découvrir les amitiés artistiques de Raul Guerrero, parmi lesquelles Allen Ruppersberg, Guy De Cointet ou encore Ed Kienholz. Rendez-vous 32 Rue Louise Weiss, Paris 13ème.
Gilbert et George, “Scapegoat. Bouc émissaire. Sündebock. Pictures of Paris”
Dans son espace de Paris-Pantin, la Galerie Thaddaeus Ropac présente la dernière exposition de Gilbert et George. Coutumier du travail en couple, ils allient ici l’art et les thématiques sociales afin d’illustrer les modifications qu’ils ont eux-mêmes observées dans leur quartier de l’East London. Les personnages de leurs peintures incarnent presque de véritables entités vivantes symbolisant les différents acteurs des classes sociales modernes. L’auteur Michael Bracewell prête sa plume à l’écriture du catalogue publié à l’occasion de l’exposition. Vous avez jusqu’au 15 novembre pour goûter à l’audace de Gilbert et George.
Peter Lindbergh, Galerie Gagosian
Cette nouvelle série de photographies s’étale sur une période de trente ans. Mêlant le moins d’artifice possible, l’improvisation et les lignes simples, Peter Lindbergh fait éclore la beauté naturelle de ses sujets féminins. Il puise son inspiration notamment dans les premiers films et photographies d’Europe et d’Allemagne de l’Est ainsi que dans la danse moderne. “Wild at heart”, prise pour Vogue en 1991, est l’image incontournable de cette exposition. Kate Moss, portraits de femmes et de mannequins tels que Linda Evangelista, Christy Turlington ou encore Rachel Williams sont présentés ici. Ces photographies débordantes de vérité portent également les signes d’une esthétique cinématographique. A voir jusqu’au 22 novembre à la Galerie Gagosian.
Olivier Beer, “Diabolus in Musica”
“Diabolus in Musica” d’Olivier Beer met l’imagination à l’honneur en offrant notamment une représentation originale de celle-ci : une installation architecturale et acoustique. L’exposition propose également la projection de Reanimation (Snow White) qui traduit, avec les installations et les sculptures, le vocabulaire plastique de l’artiste, toujours soucieux de montrer le réel. Olivier Beer cherche à mettre en doute la neutralité de notre perception en interrogeant les objets du quotidien. Rendez-vous Galerie Thaddaeus Ropac, jusqu’au 15 novembre.
Visuel la Une : @Capture d’écran / © Site des Galeries – © Raul Guerrero – @Captures d’écran
