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Vernissages de la semaine du 31 août

Vernissages de la semaine du 31 août

31 August 2017 | PAR Terence Gerber

En cette fin du mois d’août, la rentrée bat son plein est amène avec elle son lot d’émotions, de sensations, d’excitations, d’étonnements et de saisissements que vous provoqueront les nouvelles expositions. Dans l’optique de vous remplir de ces noms, Toute La Culture a fait le tri dans les vernissages de la semaine du 31 août et vous propose sa sélection ! 

Jeudi 31 août :

RIOT GIRLS : les filles cachées de Clovis Trouille
Une exposition de Maya McCallum, Anne van der Linden, Céline Guichard & Nadia Valentine

Du 1er au 23 septembre 2017. Vernissage le 31 août de 17h à 21h. Galerie Arts Factory, 27 rue de Charonne, 75011 Paris.

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Âmes sensibles s’abstenir ! Avec son exposition RIOT GIRLS, la galerie Arts Factory convoque quatre pétroleuses aux caractères et aux pinceaux bien trempés. Sexualité, religion, féminisme et politique ; les sujets sont abordés sans aucun tabou, appuyés par une jouissive liberté graphique et picturale. Ce détonnant group show est organisé grâce au mécénat de l’association Clovis Trouille (1889-1975), gardienne du temple de l’oeuvre laissée par le subversif peintre, proche des Surréalistes.

Vendredi 1er septembre :

Név’Rose
Une exposition de Kirkis Rrose

Du 1er au 24 septembre. Vernissage le 1er septembre à 16h. Pijama Galerie, 82 Rue de Turenne, 75003 Paris

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Une exposition sur le rose dans une galerie rose par un artiste rose. Une symphonie en couleur qui fait voir la vie en rose mais soulève surtout la question fondamentale de la peur de l’atypique voire de la haine de l’altérité. L’exposition propose également dans le cadre de Octobre Rose la vente d’une sérigraphie aux bénéfices de cancerdusein.org. A travers Név’Rose, le propos est de présenter de manière frontale une couleur mal-aimée des occidentaux et d’analyser les réactions des regardeurs face à ce fondamental biologique, devenu au cours du siècle dernier un marqueur identitaire des plus clivant.

Samedi 2 septembre :

STRUCTURE
Une exposition de James McNabb

Du 2 au 24 septembre 2017. Vernissage le 2 septembre à 18h (en présence de l’artiste). Galerie Magda Danysz, 78 rue Amelot, 75011 Paris.

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Exposées pour la première fois en France, les imposantes sculptures en bois de James McNabb explorent les possibilités illimitées du paysage urbain et notre relation avec celui-ci. Il nous invite à plonger dans les maquettes de villes qu’il représente en pleine transformation, rythmées par des forces circulaires et tourbillonnantes, lancées dans un mouvement qui s’étire vers l’infini, comme les possibilités qui semblent s’offrir à leurs habitants.

Exposition personnelle de Daniel Spoerri

Du 2 septembre au 28 octobre 2017. Vernissage le 2 septembre. Galerie Anne Barrault, 51 rue des Archives, 75003 Paris.

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Héritier de Dada et de Duchamp, Daniel Spoerri joue à déstabiliser l’ordre, la hiérarchie des valeurs, des croyances et des pensées préconçues. L’art et la vie se confondent, le monde est potentiellement œuvre d’art, les objets du quotidien et les objets trouvés, les expressions usuelles sont autant de ready-mades chargés de signification, d’affect et d’esthétique. Tout est fétiche. Tout est rituel. Tout est art. Il suffit de présenter comme tel, de « piéger » la chose. Le banal, le non-noble, le vulgaire, le voué au rebut, à la poubelle ou à la mort est replacé par le hasard et surtout par la volonté de Spoerri dans un cycle de vie à travers l’art.

Mardi 5 septembre :

Of false beaches and butter money
Une exposition de Chloe Wise

Du 5 septembre au 7 octobre 2017. Vernissage le 5 septembre. Galerie Almine Rech, 64 Rue de Turenne, 75003 Paris

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L’esthétique de Wise traverse et recoupe différentes pratiques, comprenant l’installation, la vidéo, la sculpture, la peinture et le dessin. L’artiste dévoile les liens entre la perception et l’amélioration de soi, la création d’une image et son authenticité, en explorant les manières dont nous nous adaptons au mercantilisme de tous les aspects de la vie contemporaine. La nourriture, au cœur d’associations inattendues, est un code que l’artiste utilise pour établir les relations protéiformes entre le bien-être, la consommation, les rapports de genre, ou tout autre moyen de jouissance.

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