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Tigre de papier : 500 ans de peinture Coréenne

Tigre de papier : 500 ans de peinture Coréenne

26 October 2015 | PAR Sandra Bernard

Le musée Guimet poursuit sa programmation en l’honneur des 130 ans des relations entre la Corée et la France avec une nouvelle exposition tournée vers les beaux arts et plus particulièrement la peinture traditionnelle coréenne : Tigres de papier.

Ce sont ainsi près de 500 ans de création picturale coréenne qui sont évoqués au travers de différents thèmes allant de la représentation du monde aux portraits, en passant par la peinture animalière ou les scènes de vie quotidienne.
Au travers de presque 200 œuvres dont la grande majorité est issue des collections du musée,  l’on observe à la fois l’importance de l’influence chinoise, mais surtout l’émergence d’un style propre bien loin des canons de ses voisins chinois ou japonais.
Tout d’abord, c’est l’explosion de couleurs vives qui frappe. Le rouge, le jaune, le vert, le bleu sont chatoyants et frais. Ensuite ce sont les recherches formelles avec un sens du détail très poussé, notamment dans les portraits de fonctionnaires où chaque poil et chaque ridule a été représenté, ou ces pivoines et ces œillets plus vrais que nature. Certaines œuvres recèlent une recherche d’épure et un minimalisme presque naïf, mais tellement décoratif.
Ces peintures sont mises en regard avec du mobilier richement décoré comme des coffres entièrement rehaussés de corne de bœuf enluminée. Emblème de la Corée, le titre, aussi terrifiant qu’ondulant, est présent sur de nombreux tableaux.
Une jolie exposition qui permet d’aborder plusieurs siècles de création graphique coréenne et d’appréhender l’émergence d’un art national propre à un pays en recherche d’existence entre ses deux puissants voisins.

Informations pratiques :

Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée, Musée Guimet, 6, place d’Iéna- 75116 Paris, Du 14 octobre 2015 au 22 février 2016

Visuel : © Sandra BERNARD

Infos pratiques

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

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