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Édition élégante pour artgenève 2018

Édition élégante pour artgenève 2018

03 February 2018 | PAR Yaël Hirsch

Grande sœur de la foire artmonaco, artgenève ouvre ses portes du 1ier au 4 février à Palexpo. Visite et compte-rendu.

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Jusqu’au 4 février la grande Halle Palexpo à côté de l’aéroport de Genève ouvre ses portes aux galeries de artgenève et à celles du Pavillon des Arts et du Design. Alors que les quais du Leman se sont parés de sculptures et sur ce rendez-vous était attendu des collectionneurs, de très belles pièces sont à voir.

Dans les couloirs spacieux, gris et feutres de Palexpo qui font u peu penser à la foire d’art de Bâle, les livres ont la part belle avec les éditions Macula et leurs invités en comité d’accueil. La Fondation Beyeler propose aussi de consulter des livres. Enfin, à l’heure où Baselitz est exposé à Bâle (jusqu’au 29 avril), à Genève, on trouve une grande exposition d’un expressionniste qui lui est proche Martin Diesler: Intitulée « works from a Private Kollektie », cette double galerie est à voir absolument.

Avant d’enchaîner avec les galeries, c’est l’heure de déjeuner et la vie est active à la cafétéria très cosi et nichée à côté de l’espace Ruinart ou l’on peu faire l’expérience de VR. Le mobilier très design est signé Teo Jakob et l’on en a déjà pris plein les yeux avant de commencer à regarder sur les murs. Alors qu’on passe une sculpture un peu pop et immense en forme de chat, dans les espaces

neutre et élégants, l’on trouve des pépites : on se complaît dans la douceur des installations monochromes et douces de Ettore Spalletti chez Vistamare. On retrouve avec joie Sophie Calle, Xavier Veilhan et Murakami chez Perrotin ou bien Cesar, Viallat et Garouste chez Templon.

L’on semble saluer une vieille connaissance quand l’on passe devant une photo de Marina Abramovic chez Art Bärtschi et l’on y découvre agacement l’art numérique de Daniel Canogar et les collages de Andrea Mastrovito. Des grandes photos mélancoliques de Valérie Belin nous émeuvent chez Nathalie Obadia. L’on s’ébahit décavé un banc blanc dramatique signé Pablo Reinoso chez Xippas. On remarque les couleurs de l’art graphique de David Reed chez Haüsler et on a même son walk of fame aced des photos de stars signées Annie Leibovitz, Irving Penn ou Horst P. Horst chez Bernheimer.

Parmi les vrais coups de cœur de cette promenade des arts en intérieur il y a : les photos de Bradford Washburn chez Michael Hoppen, les collages picassiens de Wasseem Ahmed chez Gowen, un solo show important de Bram van Velde chez Aktis et une grande sculpture de Henry Moore chez Von Vertes.

Notre regret ? Avoir manqué l’exposition Olafur Eliasson en ville à l’espace muraille. La bonne nouvelle c’est qu’elle dure jusqu’au 24 avril 2018…

Visuels : photos de la foire (c) YH

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Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

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