Arts
100% L’EXPO à La Villette

100% L’EXPO à La Villette

05 April 2023 | PAR Nicolas Villodre

Pour sa 5e édition, le festival 100% L’EXPO occupe la Grande halle de La Villette ainsi qu’une partie du parc. Plus d’une soixantaine d’artistes en herbe y représentent dignement leurs écoles d’art, de design et de cinéma.

Grands formats

Des beaux-arts de Marseille, de l’INSEAMM et de l’École nationale des beaux-arts de Lyon, des beaux-arts de Paris, des Arts décoratifs, de la Villa Arson, du Fresnoy, de l’École supérieure de la photographie d’Arles, de l’École nationale de création industreille, de la Fémis, de Kourtrajmé et des fondations Culture & diversité et Fiminco, nous parviennent dessins, peintures, vidéos, installations. Il nous sera aussi possible d’assister à des performances programmées, cette année, en plein air.

Nous nous sommes intéressé plus particulièrement aux œuvres plastiques panoramiques, de mieux en mieux mises en valeur par leurs accrochage et éclairage, qu’elles se présentent en grands formats “paysage” ou sous la forme de polyptyques. Celles-ci sont distribuées au rez-de-chaussée et donc aisément à la portée du visiteur. Au sous-sol, celui-ci pourra se concentrer sur des pièces ou pièges optiques plus intimistes, tandis qu’à l’étage pourront être vues de près des sculptures qui produisent de l’effet du plus bas ou du plus loin qu’il se situe.

Art et métier

Naturellement, nous aurons été sensibles à certaines œuvres, plus qu’à d’autres. Principalement à celles ayant la surface pour support. Par conséquent, moins à celles qui se la racontent ou veulent nous la raconter en imposant leur durée. Bien que certaines vidéos méritent attention, disponibilité, patience et longueur de temps. On pense, par exemple, à la réflexion sur le corps Fast & Furious de Sophia Lang. Ou à la l’interprétation glamour d’une cantatrice rousse du Chant du 16 juin 1869-La Ricamarie, de Théophylle Dcx.

Dès l’entrée ou l’entame du parcours, nous sommes pris par les mains azuréennes et griffues de Beware of Margaret, une œuvre d’Hélène Hulak. La composition de Juliette Trucchia, Ciao Ciao la Villa Arson est suffisamment joyeuse pour ne pas verser dans le regret du bon vieux temps. Le quadriptyque tout en finesse de Marine Comte, Les Sons artificiels, auto-référentiel, a portée universelle. Pus cosmiques encore sont les sculptures d’apparence fragiles enrichies de signes cabalistiques de Liên Hoàng-Xuân, en particulier cette parabole inutile simplement intitulée Starsat

Visuel : Starsat (2022) de Liên Hoàng-Xuân, ph. Nicolas Villodre.

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